dernier jour du vieux monde (le)

série: 2nd WW avant-guerre
éditeur: Laffont
auteur: Ball Adrien
classement: biblio2B
année: 1963
format: broché
état: TBE/N
valeur: 8 €
critère: ***
remarques: le dernier jour du vieux monde
(the last day of the old world)
ce jour là: dimanche, 3 septembre 1939,
le vieux monde bascule dans le gouffre qui l'engloutira
avec les cinquante millions de morts de la 2ème guerre mondiale

1ère partie: de minuit à 6.00 heures

- la conférence de la dernière chance proposée par Mussolini
pour le 5.9. qui ne fut plus considérée par la France et l'Angleterre
- mais Chamberlain n'est plus non plus le premier ministre
souhaité pour ces jours sinistres à venir
(on est alors le samedi 2 septembre 1939)
- la lettre de Chamberlain à sa soeur qui traite Hitler de paranoïaque
>> p. 36 les sentiments humanitaires exprimés par Roosevelt

- l'ultimatum anglais est annoncé pour le dimanche 3.9. à 11.00 heures
- Churchill (âgé de 64 ans, Hitler de 49 ans)
mène l'opposition à Chamberlain parmi le parti conservateur
- à Paris, Daladier demande un report de 48 heures
pour l'ultimatum, l'armée française n'étant pas encore prête!
- comme 25 ans plus tôt, c'était à nouveau la guerre
>> p. 44 les derniers efforts du suédois Dahlerus
>> p. 49 plié en deux par la rage, Hitler martèle le plancher
de ses poings fermés (d'où peut'être le surnom de mangeur de tapis)

- restait à attendre la réaction soviétique avec qui le Reich
avait signé un pacte de non-agression dix jours plus tôt

- à Varsovie, le chaos est déjà total et sur le front de l'est,
Hitler ne se préoccupe pas trop
des conventions internationales de la guerre
- au 3ème jour de l'invasion, la Pologne est déjà pratiquement écrasée
suite à l'armement bien supérieur des troupes allemandes
qui attaquent de trois côtés différents
et qui ont la maîtrise des airs, de plus la position stratégique
de la Pologne n'est pas favorable pour sa défense
>> p. 59 la Pologne se trouvait donc battue avant même
que ses alliés aient décidé d'entrer en guerre

2ème partie: de 6.00 à 12.00 heures

- seule, l'essence est sévèrement rationnée en Allemagne ce 3.9.1939
- en Angleterre, la protection civile est probablement la meilleure
dans le monde, les évacuations des villes et des zones industrielles
(surtout des enfants) sont pratiquement terminées,
le pays est préparé à la guerre
- les français font confiance à leur ligne Maginot,
nettement supérieure à la ligne Siegfried
- en Pologne, les villes étaient dépourvues de moyens de défense

- l'ultimatum français est remis au Reich pour
dimanche 3.9. à 17.00 heures
>> p. 116 la réponse allemande à l'ultimatum anglais
>> p. 120 l'affaire du sanglant dimanche à Bydgoscz (Bromberg)
au sud de Dantzig (Gdansk) sur la Vistule

- sur les 35 millions de polonais, 10% étaient des juifs
- à la suite de l'ultimatum de Londres, les états du Commonwealth
se rangent tous au côté de l'Angleterre,
c'était un immense réservoir d'effectifs militaires

3ème partie: de 12.00 à 18.00 heures

- Maïski, ambassadeur soviétique à Londres,
personnage célèbre de la "society " britannique
écrira plus tard son livre "qui aidait Hitler?"
>>> voir son livre sous la série Hitler

- à la chambre des communes, tous les partis politiques
font bloc cette fois-ci derrière Chamberlain

- à Varsovie, la nouvelle des ultimatums
est reçue avec une explosion de joie
alors que ceux-ci prirent le peuple allemand par surprise,
pour les allemands leur cause était juste
>> p. 173 les impressions à Berlin
du journaliste américain William L. Shirer
>> p. 177 la guerre par l'extérieur allait causer la perte de Hitler,
car il n'y avait aucun moyen de créer une opposition
au régime à l'intérieur de l'Allemagne
>> p. 178 Hitler exploitait l'ignorance politique
de la masse populaire pour lui insuffler la haine des anglais

- les Etats-Unis avaient accepté de représenter
les intérêts français et anglais à Berlin
>> p. 186 il ne devait se produire aucune manifestation
d'hostilité à la gare de Chalottenburg à l'occasion
du départ des missions diplomatiques anglaises et françaises
>> p. 193 des troubles apparaissent en Irlande du Nord
alors que l'Irlande du Sud déclarait sa neutralité

>>p. 200 le siège du gouvernement anglais reste à Londres,
remaniement du cabinet par Chamberlain
- Gort est nommé chef du corps expéditionnaire britannique
qui consistait fin septembre de 152'000 hommes de troupe,
9000 hommes de la RAF et 14'000 véhicules utilitaires

>> p. 212 De Gaulle et sa théorie sur les blindés,
ses livres et écrits étaient surtout lus en Allemagne
>> p. 216/217 l'odyssée du navire Bremen qui réussit
à rallier Mourmansk depuis New York en déjouant
les recherches de la marine anglaise

- et si la flotte anglaise demeurait la plus puissante,
la RAF n'était pas encore en mesure de rivaliser avec la Luftwaffe
>> p. 226 la reine-mère Mary déménage en province
avec les 63 membres de son personnel

- l'Italie décide de rester neutre (ce qui ne l'empêchera pas
de déclarer la guerre à la France après la défaite de Dunkerque)

4ème partie: de 18.00 heures à minuit

>> p. 248 première victime marine de la guerre:
le torpillage de l'Athenia par le U-Boot U-30

- Roosevelt annonce que son pays resterait neutre
>> et p. 258 le discours de Roosevelt à la nation américaine

- généralement aux Etats-Unis, les associations
germano-autrichiennes n'étaient pas en faveur d'Hitler
sauf pour l'Amerika-Deutscher Volksbund qui soutenait Hitler
>> p. 269 les impressions de Chamberlain à sa soeur Ida
(qui probablement était important pour lui)
et sa déclaration par radio au peuple allemand
à qui l'on interdissait l'écoute des radios étrangères

>> p. 278 les exploits de la cavalerie polonaise
mais sans espoir de vaincre

et à l'ouest, il n'y avait rien à signaler

>> un récit très détaillé tout à fait intéressant
sur le dernier jour d'un monde destiné à disparaître

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