t.13/ soldats de la guerre 1939-1945, part 1

série: Armes et Costumes
dessinateur / scénariste: Funcken Fred et Liliane
éditeur: Casterman EO 1972
genre: 2ème guerre
classement: biblio515
date: 1972
format: Cartonné
état: TBE/N
valeur: 20 €
critère: *
remarques: tome 1 titre complet: France, Allemagne, Autriche, U.R.S.S., Tchécoslovaquie,
Pologne, Belgique, 1933-1941, infanterie, cavalerie, blindés, aviation

première partie: infanterie et cavalerie

1/ - l'armée française de 1935 à 1940
la couleur de l'armée française en 1935: le kaki,
seuls les chasseurs à pied et les chasseurs alpins
avaient le droit de garder la couleur bleu
la différence des tenues entre l'officier (une question de prestige!) et l'homme de troupe
3 genres d'officiers:
- officiers généraux (maréchal et général)
- officiers supérieurs (colonel, major)
- officiers subalternes (capitaine, lieutenant)
les divisions de l'armée française:
l'infanterie (troupes métropolitaines, troupes nord-africaines, troupes d'outre-mer),
la cavalerie, artillerie, services et écoles militaires

l'armement
- le fusil, en général modèle 1939, toutefois le fusil était devenu de moindre importance
façe aux armes automatiques, à l'artillerie et à l'aviation
- la mitrailleuse modèle Hotchkiss et modèle Châtellerault
- le casque modèle bourguignotte
- le havresac composé de 3 sacs: munitions, vivres et linges de rechange

la France en guerre
entrée en guerre lors de la campagne de Pologne
mais la France avait pris une position défensive
et ne jugea pas opportun de lancer une offensive sur le front ouest allemand,
en outre le commandement français surestimait les forces et la défense allemandes,
ce fut alors durant 8 mois la drôle de guerre

après la guerre de Pologne, ce fut la guerre sovieto-finlandaise qui dura 4 mois
>> p. 46 description de la ligne Maginot qui s'étendait sur 360 km
et atteignait parfois une profondeur de 100 m
(avec réseaux ferroviaires, dépôts, hôpitaux, etc)
seul point faible: l'espace vide entre la Meuse et Dunkerque
qui n'avait pas pu être fortifiée par manque de moyens financiers

le 10.5.1940 la France avait mobilisé 2,7 mio d'hommes répartis entre
- 63 divisions d'infanterie, 7 div. motorisées, 3 div. cuirassées (blindés),
3 div. légères mécanisées, 5 div. de cavalerie et 13 div. de forteresse
la France avait prévu un front défensif en Belgique qui servirait d'appât
mais avait négligé la frontière des Ardennes réputée alors inexpugnable.
en avril 1940, opération Weser = invasion de la Norvège,
puis contre-attaque alliée à Narvik interrompue
à l'annonce de l'offensive du 10.5.1940
= opération jaune menée par 3 groupes d'armée allemandes:
- groupe B = au nord par von Beck
- groupe A = au centre par von Rundstedt (offensive principale)
- groupe C = au sud par von Leeb

la Hollande résiste 5 jours, la Belgique 18 jours
et la percée allemande à Sedan atteignit
le point le plus faible du dispositif français
en alignant 7 divisions blindées, 3 div. motorisées et 18 div. d'infanterie + l'aviation
et le 21.5. les allemands atteignaient Abbeville
encerclant du même coup les meilleures troupes alliées en Belgique
qui toutefois échappèrent au désastre grâce à l'évacuation de Dunkerque
n.b. les allemands rendirent hommage à la résistane opiniâtre
des cadets de l'école militaire de Saumur

2/ - l'Allemagne et Hitler

>> p. 55 description d'Hitler qui débuta dans le petit parti ouvrier allemand en 1919
et créa le NSDAP (national-sozialistische Deutsche Arbeiter-Partei = NAZI)
qui devint en 1930 le plus grand parti politique d'Allemagne

en 1923 rédaction de "Mein Kampf" et après le putsch manqué,
création du "Blutorden" (ordre du sang);
en 1933, Hitler devient chancelier du Reich et après la mort d'Hindenburg,
le Führer = maître incontesté de l'Allemagne,
la purge sanglante des chefs S.A. en 1934 (nuit des longs couteaux)
assura à Hitler la fidélité de l'armée

les formations paramilitaires hitlériennes
l'extraordinaire minutie et variété des uniformes, emblèmes, insignes, fanions, etc
ne permettent que d'en reproduire 10% dans le cadre de ce volume
>> p. 58 texte sur l'organisation du parti SNDAP,
de la plus petite unité = Block à la plus grande = Gau
avec un système d'organisation perfectionné et efficace,
réduisant l'individu à un instrument très discipliné et très surveillé,
contrôlant l'éducation, la jeunesse, l'hygiène
mais aussi l'assistance sociale du travailleur et du soldat
(conditions de travail, congé, loisirs, etc)

les divisions du NSDAP:
>> p. 57/59 les grades du NSDAP du simple "politischer Leiter" au Gauleiter et Reichsleiter

- le Jungvolk préparait les enfants dès 10 ans (surnommés les Pimpfe) à la jeunesse hitlérienne
- la Hitlerjugend de 14 à 18 ans, formation de préparation au service militaire
- le Reichsarbeitsdienst embrigadait tous les adolescents
des deux sexes pour une période de 12 mois
- les S.A. Sturmabteilungen = sections d'assaut
>> p. 61 grades S.A. de Sturmmann à Obersturmbannführer et Obergruppenführer
- les S.S. Schutzstaffeln = sections de sécurité,
recrutés parmi les membres d'élite du parti
>> p. 66/67 grades S.S. de SS-Mann à Obergruppenführer
et Reichsführer avec les écussons spéciaux des Waffen SS:
Leibstandarte Adolf Hitler - SS Standarte 1 Deutschland -
SS Standarte 2 Germania - SS Standarte Totenkopf
l'uniforme noir des SS fut introduit en 1932
- le N.S.K.K. nationalsozialistischer Kraftfahr-Korps = unité motorisée des S.A.
- le N.S.F.K. nationalsozialistischer Fliegerkorps
= corps d'aviation pour la jeunesse formant les futurs pilotes de la Luftwaffe

l'armée du Diktat

de par le traité de Versailles, l'armée allemande avait été limitée à 100'000 hommes
et la vigueur du traité "le Diktat" avait indigné les allemands,
le général von Seeckt fut l'artisan de la nouvelle armée allemande
et les restrictions imposées par les alliés permirent à l'armée allemande
de trouver des tactiques nouvelles et des armes modernes
expérimentées dans un centre d'essais à Kazan en URSS en vertu d'un accord secret

l'Autriche et l'Anschluss
1938 démission du gouvernement Schuschnigg
et 90% des autrichiens plébiscitèrent l'Anschluss
selon la devise consacrée: ein Volk, ein Reich, ein Führer

3/ - l'armée allemande
les promesses d'Hitler pour le réarmement et la propagande de Goebbels
finirent par réconforter les chefs de l'armée et renforcer l'unité populaire
malgré le régime dictatoriale d'Hitler qui conduisait l'Allemagne à la guerre
>> p. 74 les chromos sur l'histoire allemande distribués dans des paquets de cigarettes

>> p. 82 les grades dans l'armée allemande:
Schütze - Gefreite - Unteroffizier - Feldwebel - Oberfeldwebel -
Hauptfeldwebel - Stabsfeldwebel - Leutnant - Oberleutnant - Hauptmann -
Major - Oberstleutnant - Oberst (= colonel) - Generalmajor -
Generalleutnant -General - Generaloberst - Generalfeldmarschall -

dès 1937, le système de conscription permit à Hitler de lever une armée de 5 mio d'hommes

l'équipement
- le casque d'acier modèle 1935
- l'uniforme, couleur vert/feldgrau
(Waffenrock = tenue de parade, Feldbluse = tenue de campagne + le manteau)
- le pantalon était uniforme sauf pour l'aviation et les troupes blindées
- les coiffures: Feldmütze = casquette de la troupe,
Bergmütze = casquette des chasseurs de montagne,
Schirmmütze = casquette plate avec visière (modèle spécial pour les officiers)

l'armement
- le fusil modèle Mauser 98K = le plus répandu
- le pistolet dont le Luger Parabellum et le Walther P38
- pistolet-mitrailleur (le plus célèbre était le Schmeisser MP 40)
et les mitrailleuses
>> p. 73 le fantassin 2ème classe (Schütze ou Grenadier, en anglais private)
>> p. 81 pistolets et pistolets-mitrailleurs (= mitraillettes) MP
>> p. 83 mitrailleuses MG et fusils antichars
n.b.la différence entre MP (Maschinenpistole) et MG (Maschinengewehr)

4/ l'armée soviétique
en 1917, l'armée révolutionnaire avait remplacé l'armée du tsar
avec de nouvelles formations tel la Garde Rouge, l'armée rouge régulière
et les milices territoriales supervisées par les commissaires politiques
l'éducation politique était devenue fondamentale et était enseignée
par les instructeurs politiques, l'information
et la propagande étaient appuyés par le "journal mural"

les manoeuvres et les exercices physiques se faisaient principalement par temps pluvieux
où les recrues se familiarisaient avec la fameuse fange (boue) russe et le camouflage
en 1941, les effectifs de l'armée russe se montaient à 4,2 mio d'hommes
>> p. 91 l'armement soviétique du fantassin

5/ - la Tchécoslovaquie
créée de pièces et de morceaux arrachés aux vaincus de la 1ère guerre mondiale,
la Tchécoslovaquie n'était pas une nation homogène
(tchèques, slovaques, ruthéniens, hongrois),
de plus il y avait un grand problème avec la minorité allemande:
les Sudètes menés par Henlein
suite à des négotiations entre Hitler et Chamberlain,
l'accord de Munich en 1938 fut conclu au détriment des tchèques,
ce qui n'empêcha pas Hitler d'occuper la Tchécoslovaquie le 14.3.1939 et d'en faire un protectorat

6/ l'armée polonaise
peu après la Tchécoslovaquie, Hitler posa de nouvelles exigences vis à vis de la Pologne:
- restitution de la ville de Dantzig
- autorisation de construire une autoroute jouissant de l'exterritorialité
reliant la Prusse orientale au reste du Reich à travers le "corridor" polonais
et pour avoir les mains libres à l'est, Hitler négocia avec Staline une alliance "contre nature"

en septembre 1939, ce fut la "Blitzkrieg" contre la Pologne,
sans déclaration de guerre, qui déclancha la 2ème guerre mondiale,
assaillie sur tous les fronts et sans armes vraiment modernes pour résister,
la Pologne fut liquidée en trois semaines après une farouche résistance
qui coûta 15'000 hommes, 220 chars et 560 avions à l'Allemagne

7/ - la Belgique et le plan jaune
devant la renaissance du militarisme allemand,
la Belgique avait entrepris de discrètes améliorations de son système défensif
et institua en 1936 une politique d'indépendance et de neutralité
acceptée par l'Angleterre, la France et même l'Allemagne
l'armée belge comptait quelques 650'000 hommes
et le 10.5.1940 à 4.00 heures du matin, à nouveau sans déclaration de guerre,
la Belgique était agressée
>> p. 104 l'assaut sur les forts de Eben-Emael réputés imprenables
mais enlevés en 24 heures par un groupe de paras amenés par planeurs
qui avaient au préalable subi un entraînement secret et intensif

suite à la percée allemande de Sedan, les forces belges furent avec les alliés encerclées
et capitulèrent le 28.5.1940 mais un "Belgian armoured cars squadron"
allait participer en juin 44 au débarquement de Normandie

deuxième partie: les blindés et l'aviation

1/ - les blindés français
après l'armistice de 1918, l'intérêt pour les blindés en France s'était estompé,
toutefois le général Estienne avait fait admettre un nouveau type de char, B1 et B1bis,
qui furent opérationnels dès 1932 mais extrapolés en un "char-à-tout-faire"
(accompagnement et soutien pour l'infanterie, reconnaissance pour la cavalerie,
auto-canon pour l'artillerie)

différence entre division mécanique (troupes utilisant des blindés)
et division motorisée (véhicules destinés à transporter les troupes)
>> p. 116 les blindés français en 1940:
- chars de cavalerie = automitrailleuses (AMC, AMR et Somua)
- chars légers (Renault et Hotchkiss)
- chars lourds (B1, B1bis, B2 et le meilleur char de l'époque: le Somua)
n.b. les sections (4) d'une compagnie de chars se distinguaient par des cartes à jouer:
as de coeur, as de pique, as de carreau et as de trèfle!
>> p. 117 les chars blindés français

2/ - les blindés allemands
en 1918, l'Allemagne avait le plus de retard en matière de blindés,
mais paradoxalement, elle était la plus évoluée en 1940,
ce redressement était l'oeuvre de Heinz Guderian qui créa en 1933,
avec le soutien d'Hitler, une armée blindée originale:
la Panzerdivision qui était une petite armée autonome et qui comprenait dès 1935:
- un groupe de reconnaissance motorisé (motocyclistes et 40 automitrailleuses)
- une brigade de chars = env. 500 chars
- une brigade de fusiliers motorisés
- un régiment d'artillerie
- un bataillon de pionniers
- un bataillon antichar (avec les fameux 88 mm)
- un bataillon de transmission
+ les services sanitaires, cuisines, réparations, etc

10 divisions blindées participent à la campagne de France
et 20 durant l'opération Barberousse
mais celles-ci étaient moins étoffées suite à la lenteur de la production
et par la suite le calibre des canons et la maniabilité du char
l'emportèrent toujours sur le blindage
>> p. 124 types de panzer: I, II, III et IV (détails)
>> p. 119 automitrailleuses dont celles à 8 roues motrices
>> p. 123 les meilleurs panzers

3/ - les blindés soviétiques
le premier char d'assaut typiquement russe sorti d'usine en 1927
fut le MS1 Malyi Soprovochdieniia ou T18,
en 1940 apparurent 2 nouveaux types de blindés,
représentants remarquables d'une nouvelle génération de tanks:
le T34 moyen et le KV (Kliment Vorochilov) lourd,
malheureusement ils étaient trop peu nombreux lors de l'attaque allemande en 1941
par contre, l'armée soviétique disposait d'une multitude de chars divers
souvent équivalents aux premiers panzers I et II
mais la véritable raison des triomphes allemands résidait beaucoup
dans la supériorité éclatante de l'utilisation des blindés

le véritable hiver russe et le terrain difficile à traverser
furent toutefois des précieux auxiliaires pour les soviétiques
contre la Wehrmacht qui perdit 50% de ses chars (au total env. 3700)
durant les 2 premières années de la guerre
>> p. 129 les blindés soviétiques

4/ les blindés belges
l'armée comportait env. 200 chars principalement de fabrication anglaise ou française

5/ - l'aviation française
en 1930, l'aviation militaire française était déjà très démodée,
notamment avec la série Dewoitine, juste avant la guerre, 2 nouveaux modèles furent lancés:
le Morane MS-406 et le Dewoitine D520 mais trop peu nombreux
et toujours encore inférieurs aux chasseurs allemands,
de plus le système de communication entre l'armée de l'air et l'armée de terre
était très insuffisant (des délais de 48 heures!)
seule l'aviation britannique allait pouvoir se mesurer avec la Luftwaffe
l'effectif total de l'aviation française était de 1275 appareils,
jamais aucune arme ne fut aussi violemment calomniée
que l'armée de l'air française en 1940,
la vérité est tout autre et le nombre de pertes est éloquent:
30% des effectifs et 900 appareils allemands auraient été abattus par la chasse française
>> p. 133 les chasseurs Morane et Dewoitine

6/ - l'aviation allemande de 1934 à 1941
en 1934, la Luftwaffe prit un nouvel essor et au début de la guerre
disposait déjà du Messerschmitt 109 qui constituait 60% de la chasse allemande
en outre, les pilotes allemands bénéficiaient de l'expérience acquise durant la guerre civile espagnole
avec le Stuka (Sturzkampfflugzeug) connu sous la dénomination Junker 87A
inventé par l'ingénieur Pohlmann, les allemands disposaient d'une véritable artillerie volante
autres modèles:
- le bombardier JU-88 bimoteur,
- le bombardier Dornier bimoteur, surnommé "le crayon volant"
- le Heinkel He-111 bimoteur
en 1940, les effectifs de la Luftwaffe étaient
d'environ 1000 chasseurs, 1800 bombardiers et 400 avions de reconnaissance
l'escadrille (Staffel) comptait 10 unités, 3 Staffeln formaient un Gruppe
et 3 Gruppen = 1 Geschwader ou escadre
l'uniforme de la Luftwaffe était de couleur gris-bleu

les parachutistes firent leur première apparition officielle en 1937 formés par le général Student
ils participèrent avec succès aux opérations de Norvège,
à l'extraordinaire exploit de Eben-Emael puis à l'attaque de la Crète
>> p. 141 les chasseurs M-109
>> p. 143 le Me-110, Ju-87 et Ju-88A

7/ - l'aviation soviétique
l'aviation soviétique n'avait pas été oubliée par les chefs de l'armée
et des constructeurs comme Mikoyan+Gourévitch = les pères du Mig,
Yackovlev, Ilyouchine et Toupolev s'y consacrèrent
le Yak 1 allait devenir le chasseur soviétique le plus célèbre de la guerre
(construit principalement en bois!)
et les Mig devaient apparaître en juin 1941 et connaître une grande renommée
ainsi qu'un autre modèle: le Il-2 Ilyouchine surnommé Stormovik = avion d'assaut
suite à l'attaque impromptue de la Wehrmacht,
1200 avions soviétiques furent détruits durant les premiers jours de Barbarossa,
mais le courage des pilotes russes (dont de nombreuses femmes-pilotes)
surmontèrent souvent leur infériorité technique

de tous les pays du monde, l'URSS fut le premier
à mettre sur pied de véritables unités parachutistes et aéroportées
dès 1931, ceux-ci au nombre de 7000 ne participèrent toutefois à aucune action de grande envergure
>> p. 149 Il-2 biplace, Pe-2, Yak-1 et Mig-1
>> p. 151 Toupolev TB-3, SB-2 et DB-3F
n.b.le Toupolev TB-3 pouvait servir de porte-chasseurs >> voir illustration

8/ - l'aviation belge
celle-ci était en réorganisation et ne pouvait guère aligner
au début de la guerre plus de 100 appareils déjà bien démodés
sauf pour une dizaine de Hurricane,
toutefois 800 pilotes belges combattirent dans la RAF jusqu'en 1944

>>> toujours de superbes illustrations et des textes intéressants
avec souvent des informations inédites sur les forces militaires des belligérants

n.b. dans cette série on trouve encore les deux volumes:
armes et costumes des soldats de la guerre 1914-1918
(voir annexe mais non collectionnés ici)
- tome 1 (1970) Infanterie - Blindés - Aviation
- tome 2 (1971) Cavalerie - Artillerie - Génie - Marine
couvertures:
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