Gwendoline

série: Erotisme
dessinateur / scénariste: Willie John
éditeur: Humano EO 1976
genre: Erotisme
classement: biblio402
date: 1976
format: broché, 145 pages
état: TBE
valeur: 20 €
critère: *
remarques: titre complet: les aventures de Gwendoline
par John Willie alias John Alexander Scott
Coutts, dessinateur britannique


1/ préface par Dionnet
Dionnet se montre un peu plus réaliste
dans l'introduction de cet album concernant
Gwendoline que Bourgeois dans l'introduction
des oeuvres de Pichard,
mention de deux figures érotiques:
Linda Lovelace (exercices de fellation) et
Gilda (gants noirs)


2/ préambule par Allen Jones
- définition des catégories de l'imagerie
populaire (qui doivent présenter au moins
quelque mérite esthétique):
- le dessin satirique, social et politique
- les illustrations de livres
- la bande dessinée proprement dite
(comic strips)
- le dessin publicitaire
- le dessin animé et les pin-ups

- les dessins érotiques doivent faire abstraction
de toute pornographie, les formes des héroïnes
de Willie sont surtout anatomiques
(étude objective des corps humains),
- Willie est le maître du bondage et
passionné par les jeunes filles en détresse
(genre little Annie Fanny)


3/ commentaires par J.B. Rund
- biographie de John Willie, alias John Coutts,
né en 1902 et mort en 1962
- son graphisme représente un monde réel
plutôt qu'imaginaire, mais c'est une réalité
dans un contexte imaginaire avec
dessin au trait, à l'encre et au lavis
ainsi que des aquarelles
- Willie publia la plupart de ses oeuvres
dans sa propre revue "bizarre" dès 1946,
il produisait alors des bandes d'humour
et ringardes sur fond sadiste avec
une attirance particulière pour
le bondage et la flagellation,
mais sans jamais montrer de sang
- il se dessina lui-même sous les traits
du personnage de "Sir Dystic d'Arcy"


4/ lettre de John Willie sur le bondage (1952)
- Willie dénonce particulièrement les gens
du clergé comme des pervers sexuels
- explication sur les méthodes de bondage
a) le bondage par enroulement de la corde
(nuque, aisselles, dos, cuisse, poignet)
b) le bondage diabolique: dans la position
du Bouddha et sur une chaise

nota bene:
- le bondage pratiqué déjà par Houdini pour
ses tours de magie
- une autre forme de bondage peut se pratiquer
avec des corsets
- le bondage en soi est un amusement sexuel
qui donne un certain plaisir érotique sans
toutefois mettre en danger la vie
de la (ou du) complice


5/ le récit (** les meilleurs épisodes)

A) dessin au trait (pages 17 à 84) **
aa) épisode 1, Gwendoline et la course pour la coupe
- l'enlèvement de Gwendoline, délivrée par
l'agent secret féminin U89 et re-capturée
par d'Arcy et sa complice, la comtesse noire
>> p. 24/25 un bondage parfait
>> p. 28 des agresseurs avec l'accent allemand
>> p. 54 la cage-prison
>> p. 58 le déguisement en paysanne d'Abyssinie
>> p. 62 la vie est belle (d'Arcy dixit),
personnellement je la trouve ennuyeuse
répond la comtesse noire
>> p. 69 on se préoccupe plus
des chevaux que des humains

bb) épisode 2, la cueillette aux mûres *
épisode de bondage sur la petite orpheline Sally

cc) épisode 3, Gwendoline, la reine de l'évasion *
>> p. 84 l'auto-flagellation

B) dessin à l'encre de Chine et au lavis
(p. 85 à 128) *
- Gwendoline et la princesse disparue
>> p. 99 un corset à découvert
>> p. 112 la technique du baillon
>> p. 120 la princesse tourmentée

C) aquarelles (p. 129 à 145) **
>> p. 133 l'attelage des femmes


>>> avec John Willie, Gwendoline devient
l'icône du bondage, il y aura d'ailleurs
plusieurs albums (la plupart en anglais)
par Willie dont le retour de Gwendoline
- un album sado-masochiste avec une tendance
particulière au bondage
- en partie un bon graphisme, mais un scénario
sans grand intérêt avec quelques
jolies planches érotiques


annexes
- Gwendoline, couverture de l'album
- Gwendoline, page 143 (une pauvre princesse)
- Gwendoline, page 108 (bondage à corset)
- Gwendoline, page 121
(poses pas très confortables)

couvertures:
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