tome 4 ecce homo

série: Rêve de Jérusalem (le)
dessinateur / scénariste: Marty+Thirault
éditeur: Dupuis EO 2010
genre: Moyen-Age
classement: biblio615
date: 2010
format: cartonné
état: TBE/N
valeur: 10 €
critère: **
remarques: >> p. 3 carte de la Terre Sainte
la marche vers Jérusalem se poursuit par la vallée de l'Oronte
via Tripoli, Beyrouth, Tyr, Acre et Jaffa
mettant à profit les divisions entre turcs/ottomans,
arabes/fatimides = chiites et arabes/abassides = sunnites

mais la discorde règne aussi parfois parmi les chefs des croisés
tandis que la belle Istvana reste toujours aussi volage
>> p. 13 les trésors accumulés par les pillards du désert

la marche continue de plus en plus sanglante
et ce sera encore le siège d'Arqa = un bain de sang
en 1099, la croisade pénètre en Palestine
>> p. 22/23 on arrive enfin en vue de Jérusalem
qui est assiégée par 5 corps d'armée:
- Tancrède de Tarente (neveu de Bohémond)
qui s'était maintenant octroyé la cité d'Antioche,
- Robert de Normandie et Robert de Flandre au nord
- Godefroy de Bouillon et Raymond de St-Gilles, comte de Toulouse au sud
n.b.
- chacun arbore une croix différente à son blason
- les 5 portes principales de Jérusalem: porte de David,
porte de Saint-Etienne, porte de Josaphat, porte de Jaffa et porte de Sion

les premiers assauts mal coordonnés sont des échecs
>> p. 29 Istvana, encerclée et menacée de mort est à nouveau
sauvée par l'archange flamboyant
la prise de Jérusalem réussit enfin grâce aux tours d'assaut construites
par les charpentiers depuis les forêts de Samarie
>> p. 33 à 36 protégés par la croix portée par Hermance,
les croisés prennent finalement pied sur les remparts
mais Istvana est tuée durant les combats et Hermance, capturé, meurt
crucifié sur la croix, son corps est déposée dans un mausolée et veillé par Karlis
n.b. la cité de Jérusalem fut prise et pillée sur un monceau de cadavres
(70'000 victimes juifs, turcs et arabes)

>> la fin de cette épopée historico-erotico-mystico,
le rythme ne change guère, le texte est quelque peu amélioré
et le graphisme reste sublimement sanglant mais bien exécuté,
en général une série tout à fait intéressante
couvertures:
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