tome 2 enfer en Martinique

série: Belem
dessinateur / scénariste: Delitte Jean-Yves
éditeur: Glénat EO 2008
genre: Marine
classement: biblio520
date: 2008
format: cartonné
état: TBE/N
valeur: 10 €
critère: *
remarques: ce récit retrace la 12ème campagne du Belem

mai 1902, dans la mer des Caraïbes, le Belem
avec un nouveau capitaine, Julien Chauvelon,
avait quitté Le Havre avec à son bord un journaliste, Martin Delapierre
qui devait écrire un reportage sur le Belem
>> p. 6/7 des cases verticales élancées sur l'appareillage du Belem
pour la Martinique et après 56 jours de traversée,
>> p. 13 le Belem jetait l'ancre dans la rade de St-Pierre

en Martinique, le capitaine italien Ferrata pressent déjà
la catastrophe imminente du Mont-Pelée
mais malgré plusieurs autres avertissements,
les autorités ne font toujours rien pour parer au danger
>> p. 25 les signes avant-coureurs de la catastrophe:
les pères reconnaissent leurs bâtards,
les putes se marient et les infidèles se font baptiser
>> p. 40 critique des critiques d'art!

et le 8.5.1902 à 7.52 heures du matin, le volcan se déchaîne
et engloutit la ville de St-Pierre
mais le Belem échappe au cataclysme
St-Pierre sera complètement détruit, une nouvelle cité sera reconstruite en 1923
mais ce ne sera plus la perle des Antilles
et en 2002 le Belem avec 13 autres vieux grééments prendront leur mouillage
dans le port de St-Pierre pour rendre hommage
aux nombreuses victimes de la catastrophe

>> description de la vie sur un voilier au début du XXème siècle,
le texte n'est pas très excitant (surtout des ordres de manoeuvre)
mais Delitte nous présente comme d'habitude de fort belles illustrations

information
le 8.5.1902 à l'heure où certains étaient encore dans les bras de Morphée,
une effroyable explosion ébranla la Montagne Pelée
la nuée ardente qui s'ensuivit dévala les pentes de la montagne à plus de 600 km/h
et dégagea des températures supérieures à 800°
la coulée pyroclastique fut sans pitié, la végétation pétrifiée,
les métaux et les verres torturés, fondus
en moins de deux minutes, Saint-Pierre fut totalement dévasté et toute vie effacée,
plus de 28'000 personnes périrent, éviscérées, démembrées, déchiquetées, carbonisées
aujourd'hui d'aucuns peuvent, à la lueur des évènement, imputer aux politiques locaux
et autres responsables de l'époque le lourd fardeau du désastre
mais ce serait oublier qu'au début du siècle, les volcans et leurs coulées pyroclastiques
représentaient encore bien des mystères et qu'il faudra attendre l'année 1912,
avec la théorie de la tectonique des plaques d'Alfred Wegener
pour qu'une infime partie des mécanismes géologiques soit comprise
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