tome 2 l'étrangère

série: Souvenirs de la pendule (les)
dessinateur / scénariste: Norma+Cothias
éditeur: Glénat EO 1989
genre: Révolution
classement: biblio705
date: 1989
format: cartonné
état: TBE
valeur: 6 €
critère: **
remarques: la pendule continue de raconter:
dont le tremblement de terre à Lisbonne en 1755
alors qu'à la même date, Marie-Antoinette vient au monde,
c'est la 17ème enfant de Marie-Thérèse dont six sont morts
en bas âge, il en reste onze avec Marie-Antoinette

Marie-Thérèse qui gouverne de façon didactique prévoit déjà
le destin de Marie-Antoinette à des raisons purement politiques
1763, Mozart est présenté à Marie-Antoinette, court moment de romance
>> p. 12 la mort rend les hommes égaux mais pas les funérailles

et les tentatives d'assassinat continuent, mais sans succès,
et ce sera la Révolution Française qui s'occupera de Marie-Antoinette

à la cour de Versailles, Marie-Antoinette reçoit la comtesse
de Noailles comme dame d'honneur et gouvernante,
ce sera la dure expérience de "l'étiquette" de la cour française

>> p. 17 les filles de Louis XV, tantes de Marie-Antoinette:
madame Adélaïde est la méchanceté, Madame Victoire représente
la bêtis et madame Sophie est irrémédiablement laide
>> p. 18 description du dauphin Louis-Auguste
>> p. 26 les frères du dauphin: le comte de Provence
(futur Louis XVIII) et le comte d'Artois (Charles X)

installation de Marie-Antoinette à Versailles avec sa pendule

de ses passions d'enfance à ses drames d'adulte,
Marie-Antoinette devient un personnage fragile et attachant,
pourchassé par des enjeux politiques qui la dépassent
mais son charme lui attire déjà les faveurs du peuple français
(du moins au début) qui d'ailleurs la connait à peine

>> un texte très bien conçu, une reconstitution historique
de la vie de Marie-Antoinette à la cour de France
avec un graphisme très respectable,
Cothias présente ici un de ses meilleurs récits

annexes
- couverture de l'album
- deux illustrations tirées de l'album
- portrait du duc d'Orléans


Information
A) les ducs d'Orléans

a) Louis-Philippe d'Orléans (1725-1785
dit le Gros, duc de Chartres (1725-1752) puis duc d'Orléans (1752),
de Valois, de Nemours et de Montpensier (1752-1785),
descendant en lignée masculine de Louis XIII, il est le fils
de Louis, duc d'Orléans, dit le Pieux (1703-1752),
et le petit-fils de Philippe d'Orléans dit le Régent,
il est le père de Philippe Égalité, et le-grand-père
de Louis-Philippe Ier, le dernier roi de l'histoire de France


b)) Louis-Philippe d'Orléans (1747-1793)
duc de Chartres, puis duc d’Orléans (1785-1790),
dit Philippe d'Orléans puis Philippe Égalité après 1792,
est un prince du sang français mort guillotiné à Paris (1793),
député pendant la Révolution, il est réputé pour avoir voté
la mort de son cousin le roi Louis XVI,
il est le père du roi des français Louis-Philippe Ier

c) Louis-Philippe Ier (1773-1850)
il est le dernier roi à avoir régné en France, entre 1830 et 1848,
avec le titre de roi des français,
la branche cadette des Bourbons, la maison d’Orléans,
accède alors au pouvoir, Louis-Philippe n’est pas sacré
roi de France, mais intronisé roi des français,
son règne, commencé avec les barricades de la révolution de 1830,
s’achève en 1848 par d’autres barricades, qui le chassent
pour instaurer la Deuxième République, la monarchie de juillet,
qui a été celle d’un seul roi, marque en France la fin de la royauté

elle fait suite à la monarchie dite conservatrice que constitue
la Restauration entre 1814 et 1830, la monarchie de juillet
est dite libérale et le monarque doit renoncer à la monarchie
absolue de droit divin (absolutisme), l’idéal du nouveau régime
est défini par Louis-Philippe répondant à la fin de janvier 1831
à l’adresse que lui envoie la ville de Gaillac: nous chercherons
à nous tenir dans un juste milieu, également éloigné des excès
du pouvoir populaire et des abus du pouvoir royal

cependant, la chute du régime qu’il a fait naître a pour principales
causes d'une part la paupérisation des classes laborieuses
(paysans et ouvriers) et d'autre part le manque de compréhension
de la part des élites de la monarchie de juillet
pour les aspirations de l’ensemble de la société française

après une agitation, le roi remplace le ministre François Guizot
par Adolphe Thiers, qui propose la répression,
reçu avec hostilité par la troupe stationnée au Carrousel,
devant le palais des Tuileries, le roi se résout à abdiquer
en faveur de son petit-fils, le comte de Paris,
comme nouveau roi sous le nom de Louis-Philippe II,
en confiant la régence à sa belle-fille,
Hélène de Mecklembourg-Schwerin, mais en vain,
la deuxième République est officiellement proclamée dans la foulée

Louis-Philippe se voulait être un roi citoyen à l'écoute
du pays réel, appelé au trône et lié au pays par un contrat
dont il voulait tirer sa légitimité,
cependant, il n'a pas répondu au désir d’élargissement
du corps électoral, pour les plus conservateurs
en baissant le cens, pour les plus progressistes
en établissant le suffrage universel



B) Antoine Paul Jacques de Quélen de Stuer de Caussade,
prince de Carency, comte de La Vauguyon,
puis 1er duc de La Vauguyon (à Tonneins et Calonges)
en août 1758, pair de France, né le 17.1.1706 mort le 4.2.1772,
est un aristocrate et militaire français du XVIIIe siècle,
connu pour sa fonction de gouverneur des enfants de France et
à ce titre responsable de l'éducation du futur Louis XVI

La Vauguyon est plutôt du parti des dévots et si l'éducation
du futur Louis XVI n'est pas négligée, notamment du point
de vue des disciplines scientifiques et des langues étrangères,
bien au contraire, son gouverneur le tient à l'écart
des encyclopédistes et il n'est pas étranger
à une certaine pudibonderie de son élève, renforcée
par le spectacle de la vie privée de Louis XV,
et néglige son éducation militaire

en 1770, La Vauguyon et Madame de Marsan, gouvernante du dauphin,
n'hésitent pas à intriguer avec Madame du Barry,
la maîtresse de Louis XV pour écarter le ministre Choiseul

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