tome 1 la nuit du léopard

série: Donnington
dessinateur / scénariste: Delitte+Richelle
éditeur: Lombard EO 1989
genre: Aventure
classement: biblio708
date: 1989
format: cartonné
état: TBE
valeur: 6 €
critère: 0
remarques: Graeme Donnington est né en 1920,
d'une mère belge et d'un père britannique,
on ne sait pas grand chose de lui, sinon qu'il affectionne le soleil,
l'exotisme et le porto de qualité
et qu'il a en projet l'écriture de romans ambitieux,
dont, apparemment, il éprouve bien des peines
à pondre les premières lignes

années 50, Léopoldville, Congo, Graeme Donnington est écrivain
mais préfère passer son temps à boire des coups
avec les colons expatriés qu'à rédiger la première page de son roman,
son ami Grangier vient à être assassiné, et tout indique
que le meurtre a été conduit selon les rites tribaux locaux,
faisant des indigènes la cible privilégiée de la police
et de l'establishment local pour trouver le coupable

en marge de l'enquête officielle effectuée par le commissaire Peeters,
Donnington se livre à sa propre enquête
et ses conclusions commencent à être bien différentes
de celles avancées par la police
>> p. 8 là où le commissaire Peeters passe, les assassin trépassent!

l'enquête continue mais les témoins
qui vont être contactés par Donnington
sont éliminés les uns après les autres,
un premier suspect est arrêté par la police, un certain prof. Bertin
(qui n'a toutefois rien à voir avec les hommes-léopards
sauf si le prof Bertin s'est déguisé en guerrier Aniota)

finalement Donnington découvrira le pot aux roses,
c'est une bande de malfrats travaillant pour une puissance étrangère
intéressée par le Katanga et ses richesses minières,
et dont certaines personnes avaient mis leur nez dans cette affaire,
les meurtres ayant été mis sur le compte des hommes léopards

>> cet album constitue les débuts
du scénariste Richelle et du dessinateur Delitte,
si Richelle est resté moins connu
(secrets bancaires, les chroniques du pouvoir)
= des séries polars et politiques,
Delitte se fera lui une solide réputation
grâce à ses superbes illustrations sur la marine

pour le moment, le scénario de Richelle est très insipide,
avec une vision africaine très colonialiste caricaturée
qui a vraiment du mal à passer,
on ne fait pas preuve d'une ingéniosité particulière
et le brouillage des pistes au travers du pauvre prof. Bertin
aurait pu être intéressant s'il y avait eu des vrais pistes,
en fait, pendant toutes les pages de cet ouvrage, on suit un Donnington sceptique
et qui se pose des questions pour finir à découvrir la raison
des crimes crapuleux mis sur les compte des hommes-léopards
et ce n'est pas une vague référence à Tintin
qui viendra sauver cette pauvre et peu ingénieuse intrigue,
quant au graphisme de Delitte, eh bien comme mentionné,
ce sont ses débuts qui connaîtront
une amélioration très sensible dans ses prochains ouvrages

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