tome 2 le dernier des Mohicans, part 1

série: Saga de Bas-de-Cuir, la
dessinateur / scénariste: Ramaïoli Georges
éditeur: Soleil EO 1997
genre: Roman
classement: biblio708
date: 1997
format: cartonné
état: TBE/N
valeur: 40 €
critère: **
remarques: le dernier des Mohicans (the last of the Mohicans)
est un roman historique américain de James Fenimore Cooper,
publié pour la première fois en janvier 1826,
deuxième des cinq ouvrages composant le cycle
des histoires de Bas-de-Cuir (Leatherstocking),
il se situe entre le tueur-de-daims (the deerslayer)
et le lac Ontario (the pathfinder)

a) fin du premier volume "le tueur-de-daims"
tueur-de-daims retourne chez les Mingos pour honorer sa parole
et doit se battre en duel contre "la panthère",
refusant toujours de marier une femme mingo, il est mis au poteau de torture,
Chingachgook viendra à son secours avec un détachement de soldats anglais,
tous se retrouveront libres mais Hetty est tuée lors des combats

b) le dernier des Mohicans (Ière partie)
1757, le général Montcalm assiège fort William Henry,
un détachement de soldats anglais est envoyé comme renfort,
il est commandé par le major Duncan accompagné des deux femmes,
Alice et Cora, filles du colonel Munroe, commandant de fort William,
la troupe est guidée par le mingo Magua, un traître à la solde des français
surpris par un parti de mingos, ralliés aux français,
les anglais sont sauvés par Oeil-de-Faucon, Chingachgook
et par son fils, Uncas, le dernier des Mohicans

pourchassés par les mingos, le groupe réussira toutefois
à rallier Fort William Henry
>> p. 53 l'arrivée en vue de Fort William

>> toujours fidèle au roman, cet album est probablement
le meilleur de la saga (le plus cher aussi!)
et le roman aura été le sujet d'un film superbement réalisé
de part son graphisme avec un grand nombre d'illustrations pleine page


information
en 1757, la guerre fait rage sur le Nouveau Monde entre les Français et les Anglais,
le peuple indien, composé de nombreuses tribus, a choisi ses alliés:
les hurons (mingos) combattent aux côtés des français et du général Montcalm
alors que les mohicans (delaware et mohawks) ont choisi le camp anglais,
sur les rives de l'Hudson, le Fort William-Henry, dirigé par le commandant Munroe,
attend les renforts que doit envoyer Fort Edward, sous la direction du général Webb,
mais les hommes de ce dernier n'arrivent pas et Fort William-Henry est assiégé,
les filles du commandant Munroe bravent les dangers de la forêt
pour rejoindre leur père escortées par le major Duncan Heyward
et le maître de chant David La Gamme,
le détachement tombe dans une embuscade menée par les hurons,
leur chef, Renard Subtil (alias Magua),
cherche depuis à longtemps à se venger de Munroe
et désire s'emparer de Cora pour en faire son épouse,
mais c'est compter sans l'aide d'un chasseur blanc, Oeil de Faucon,
rompu à la vie sauvage et au combat, et celle de deux Mohicans,
Chingachgook et son fils Uncas, "le dernier des Mohicans",

de bataille en reddition, d'enlèvement en traque humaine,
les héros parcourent le nord-est américain,
s'enfonçant toujours plus avant dans ses forêts, ses montagnes et ses dangers
tout concourt à faire de cette oeuvre un parfait moment d'apprentissage ludique:
le texte présente, certes romancée, la bataille de Fort William-Henry
qui opposa les anglais aux français pendant la guerre de Sept Ans,
ce roman d'aventure a de quoi séduire les amateurs du genre:
le rythme est soutenu, les séquences romanesques ne durent jamais très longtemps
et ouvrent toujours sur des rebondissements palpitants,
les héros sont vaillants et intrépides, les ennemis sont perfides et brutaux,
les combats sont âpres et précisément dépeints, etc
pas étonnant que le roman de Cooper ait séduit tant de jeunes lecteurs

la description des relations entre les blancs et les peaux-Rouges
souffre néanmoins de l'ethnocentrisme de l'auteur qui a écrit ce roman en 1826,
James Fenimore Cooper oscille entre une tendresse paternaliste
envers un bon sauvage prometteur (Uncas, le dernier des mohicans)
en supposant que même les indiens savaient et sauraient un jour
éprouver et manifester leurs sentiments sans fausse honte
avec toutefois un dégoût prononcé pour les indigènes non civilisés

son récit donne la mesure des dégradations que l'homme blanc
a apportées dans un mode de vie ancestral,
la mort de Uncas signe l'extinction d'un peuple déjà condamné,


mais ce roman ne signe pas la victoire des Blancs sur les Indiens,
d'une part, les anglais sont défaits
face aux français dans la bataille de Fort William-Henry,
même si Montcalm lui offre des termes de reddition avantageux
qui préservent son honneur, l'armée britannique est en déroute,
d'autre part, Uncas n'est pas la seule victime du récit,
Cora, si belle et courageuse, perd la vie sans aucun profit
puisque sa soeur était déjà sauve, sa mort étant aussi cruelle qu'inutile.

la forêt est un élément majeur de l'histoire et pas simplement un décor,
elle motive l'action puisque c'est elle qui dissimule les ennemis,
qui offre des refuges et qui ralentit les missions de sauvetage,
couvertures:
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