Fées (les)

série: Heroic-Fantasy
dessinateur / scénariste: Froud+Lee
éditeur: Albin EO 1979
genre: Etude
classement: biblio516
date: 1979
format: cartonné avec jaquette
état: TBE/N
valeur: 20 €
critère: *
remarques: un livre qui explore le monde de la féerie

les origines du monde des fées remontent peut'être
à la mythologie nordique, une origine en tout cas païenne,
Avalon étant la plus célèbre des îles du royaume de la féerie

le pays de féerie peut apparaître n'importe où par surprise,
dans tout son éclat, et disparaître tout aussi vite
les souterrains, les catacombes et les anciennes carrières
sont les demeures traditionnelles des esprits,
principalement représentés par les fées et les elfes,
en gaélique, elfe se dit Sidhe, le peuple des collines,
plus précisement les collines creuses

les mélodies des elfes sont connues pour leur beauté mélancolique,
pour leur sauvagerie fantastique et pour le charme fatal
qu'ils exercent sur les oreilles humaines

les sorcières se retrouvent souvent sur les collines des fées,
l'histoire du bossu Gantelet au pays de Knockgrafton, Irlande

1/ les habitants des régions féeriques
- d'abord bien sûr les fées et les elfes
- les korrigans, petits êtres laids et difformes,
ce sont des voleurs accomplis
- l'histoire de Oisin, fils du chef des guerriers fenians en Irlande gaélique,
et de Niamh aux cheveux d'or, fille de Manannan, dieu de la mer
selon une légende irlandaise
- les Ondines sont des génies de l'eau dans la mythologie germanique
ou esprits aquatiques au pays de Galles

- les farfadets = genre de petits lutins, appelé pouc au pays de Galles
- le percheval est un genre de farfadet de l'île de Man
n.b. le farfadet ou parfois le fadet ou follet (ou esprit follet)
est une petite créature légendaire du folklore français, souvent espiègle,
le farfadet est présent dans le folklore de la Vendée et du Poitou,
il est aussi présent dans la mythologie occitane et notamment en Provence
sous la forme de petit lutins appelés fadets

- le lèprechien (leprechaun en gaélique)
= personnage typique du folklore irlandais, apparenté au farfadet français,
c'est un artisan, plutôt avare, le leprechaun passerait son temps
à fabriquer des chaussures, commettre des farces et compter ses pièces d'or
qu'il conserve dans un chaudron caché au pied d'un arc-en-ciel,
si jamais il se fait capturer, il peut exaucer trois vœux en échange de sa libération

- les goblins, créature légendaire, anthropomorphe et de petite taille,
noiraud et taquin, d'essence parfois vraiment diabolique,
les gallois ont leurs propres goblins qu'ils appellent les fanfrelons,
- les kobolds, version germanique des goblins
- les Wichtlein, kobolds d'Allemagne du sud
- les bigles sont généralement des goblins mal intentionnés,
mais ils réservent leurs mauvais coups plutôt aux menteurs
- le bogon est le nom qu'on donne à une multitude de goblins
- le fougre = goblin qui peut prendre diverses formes animales (bouc, etc)
- Puck = le plus célèbre des goblins espiègles selon Shakespeare,
parfois aussi appelé Robin Goodfellow ou hobgoblin
- les trolls (ou trows dans la mythologie scandinave) sont des êtres
incarnant les forces naturelles ou la magie,
caractérisés principalement par leur opposition aux hommes et aux dieux.

- les nains, petits et vigoureux, ils sont en général barbus,
ils vivent dans les mines où ils sont devenus spécialistes
pour la fabrication des armures et autres objets
souvent doués de pouvoir magiques,
ce furent les nains qui façonnèrent Miolnir (le marteau de Thor),
la lance Gungnir et autres merveilles,
ils ne se montrent que rarement à la lumière du jour
- les sorgues sont un genre de nains malveillants du nord de l'Angleterre

- les lutins = petits esprits turbulents qui aiment à s'amuser,
en plus de sa taille réduite, le lutin est réputé pour son espièglerie,
son don de métamorphose et d'invisibilité,
son côté facétieux bienfaisant ou malfaisant,
son obsession pour les femmes à l'origine du mot "lutiner",
= poursuivre une femme de ses baisers, de ses caresses, de taquineries galantes,
mais aussi "se lutiner" = s'égarer

- les harpies = vieilles femmes hideuses, au corps ailé d'oiseau avec une tête de femme,
ce sont des divinités de la dévastation et de la vengeance divine

- les gouivres (ou vouivres ou wyverne) est une créature fantastique mythologique,
elles peuvent prendre la forme d'un dragon ou d'un serpent ailé,
leur amusement consiste beaucoup à effrayer les voyageurs,
mais Gwaenardel est la gouivre, muse des poètes

- les sirènes, créatures marines qui attirent l'amour des humains
grâce à leurs chants ensorcelés,
elles peuvent aussi faire naître des tempêtes où sombrent les navires


2/ la flore de féerie
- les primevères se targuent de posséder un pouvoir sans égal,
manger des primevères est le moyen infaillible de voir des esprits
- le perce-lièvre = herbe à gaine oreille du lièvre
- le coucou, la fleur qui a toujours été le lien
entre le monde des humains et celui des esprits
- la pensée, petite fleur de l'ouest employée comme philtre d'amour
- le trèfle à quatre feuilles, rompra le charme d'un esprit
- les arbres enchantés (hantés par les esprits) tels que
l'aubépine, le prunier épineux, le noisetier, l'aulne et le chêne
n.b. les lunanthropes sont les gardiens des pruniers épineux
- le sorbier, considéré comme utile contre les mauvais esprits
- le sureau est quelquefois une sorcière qui a pris la forme d'un arbre
- le frêne, les druides fabriquaient leurs bâtons en rameaux de frêne,
de plus cet arbre a des vertus curatives

- les champignons, souvent associés au petit peuple des collines,
le champignon le plus souvent associé aux esprits
est l'amanite tue-mouche qui est rouge, vénéneux et hallucinogène,
les vikings ingéraient ce champignon magique pour atteindre
la rage guerrière qu'ils appelaient "bersek"

n.b. la théosophie reconnait le domaine de féerie comme partie
d'un monde spirituel habituellement caché, mais qui coexiste avec le nôtre,
d'après les théosophes, la fonction fondamentale des esprits
est d'absorber la Prana = la vitalité du soleil

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Information
le terme théosophie revêt deux significations distinctes:
la première fait référence à un ensemble de doctrines ésotériques
qui auraient traversé l'Antiquité et se seraient continuées en Occident
sous la forme d'enseignements réservés à un petit nombre,
la seconde désigne la "théosophie moderne" ou "théosophisme"
se référant à la société théosophique,
l'origine du terme se trouve chez les philosophes d'Alexandrie,
les philalèthes (en grec: phil, qui aime et aletheia, la vérité),
pour Porphyre, le theosophos est "un être idéal unissant en lui-même
la qualité d'un philosophe, d'un artiste et d'un prêtre du plus haut niveau"

le terme "théosophie" correspond également à un système de croyances modernes.
cette organisation spiritualiste s'apparente
à d'autres mouvements initiatiques du même ordre,
avec lesquels elle a entretenu de nombreux liens jusqu'à aujourd'hui
(Franc-maçonnerie, Rose-Croix, Martinisme, Nouvelle Acropole)

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