série: | Vent des Dieux (le) |
dessinateur / scénariste: | Adamov+Cothias |
éditeur: | Glénat 1998 (1995) |
genre: | Antiquité |
classement: | biblio309 |
date: | 1998 |
format: | cartonné |
état: | TBE |
valeur: | 6 € |
critère: | ** |
remarques: | les créateurs de "vent des dieux" et "des eaux de Mortelune" signent ce dernier album du premier cycle des aventures de Tchen-Qin le Tigre et son lieutenant borgne Yamato continuent de prêcher la révolte, Oshikaga lance alors une nouvelle armée contre lui qui se fait décimer, alors que le groupe de Mizu (Tchen-Qin) se dirige toujours vers le repaire de Nichiren ayant appris que Tchen-Qin est toujours vivant sous le nom de Mizu, le Tigre le fait rechercher pas ses hommes >> p. 16 la crotte d'un ventre d'homme >> p. 19 décidément, le monastère de Nichiren est à la croisée de tous les chemins mais quand Mizu et ses amis arrivent chez Nichiren, Kaï le samouraï et Pimiko la concubine ont déjà quitté le lieu >> p. 25 la copulation interrompue Mizo se fait surprendre par les ninjas du Tigre, mais réussit à s'en débarrasser, il se déguise alors en ninja et se rend auprès du Tigre qu'il entreprend de démasquer, surprise: c'est le samouraï Kozo, le chef de l'armée du régent Oshikaga, qui a pris l'apparence du Tigre pour combattre en secret son seigneur et prendre le pouvoir finalement, Mizo retrouve ses esprits, dévoile l'affaire à Oshikaga, renonce à la concubine Pimiko pour rester avec Mara, la marginale, tandis que la plupart des survivants se font décapiter (Toshi, Kozo, Yamato et Oshikaga) >>> vent des dieux, c'est kamikaze et harakiri, une page d'histoire japonaise, mais pas toujours cohérente, toutefois mais un bon graphisme d'Adamov (tout comme les eaux de Mortelune), avec à nouveau une jolie couverture d'album, malgré tout Cothias se laisse parfois aller au caprice du vent des dieux n.b. cette série continue avec 11 autres albums (non collectionnés ici) et illustrée par un autre dessinateur: Thierry Gioux qui ne peut rivaliser avec Adamov - tome 6, l'ordre du ciel (1991) - tome 7, barbaries (1992) - tome 8, Ti Fun (1993) - tome 9, Cambaluc (1994) - tome 10, le Gherkek (1995) - tome 11, Cogotaï (1996) - tome 12, tête-à-tête (1997) - tome 13, le roi du monde (1999) - tome 14, les paradis perdus (2001) - tome 15, le voyage merveilleux (2002) - tome 16, le vieux de la montagne (2004) Information (ninja et samouraï) la principale différence est que les samouraïs étaient des guerriers nobles et respectés, combattant selon un code d'honneur strict (le Bushido) avec leur arme favorite: le katana et portaient une armure tandis que les ninjas étaient des agents secrets spécialisés dans l'espionnage, le sabotage et l'assassinat, privilégiant la furtivité et la ruse à l'honneur Information en page de garde: petit résumé de l'histoire du Japon au Moyen-Age; dans l'histoire de l'Asie, le Japon occupe une place particulière du fait de son insularité, il a en façe de lui une Chine déjà civilisée, homogène et massive, il en sent constamment le poids, mais averti des influences, il s'efforce de préserver sa spécificité en compilant ses mythes et ses légendes pour se créer une religion (le shingoïsme) et un noyau de culture irréductible capable de contrebalancer les ambitions du bouddhisme envahissant au début du VIIIème siècle, alors que la dynastie chinoise des Tang est en pleine gloire, le pouvoir impérial japonais tente de se réorganiser sur les modèles continentaux, les "monomofu" (hommes d'armes) cèdent la place aux "bushi" (maîtres guerriers), sous le règne de Muromachi, les détenteurs des fiefs sont appelés daimyô et appartiennent à la haute noblesse d'épée, parallèlement, les gardes de la cour impériale et de la haute noblesse sans fief sont désignés sous le vocable de saburaï ou samuraï, du mot verbal "saburo" qui signifie "être au service de" |
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