tome 1 Martius

série: Troisième fils de Rome (le)
dessinateur / scénariste: Martino+Moënard
éditeur: Soleil EO 2018
genre: Antiquité
classement: biblio102
date: 2018
format: cartonné
état: TBE/N
valeur: 6 €
critère: *
remarques: début d'une série sur l'histoire romainde

les origines de Rome: Enée avec Albe la Longue,
comme capitale sur le Tibre,
de la fille du roi Numitor naquirent Romulus et Remus
mais d'une autre union serait né le 3ème fils de Rome
qui deviendra le troisième fils de Rome
et qui sera l'objet d'une secte qui combat les vrais romains

en 203 BC, durant la deuxième guerre punique,
Martius combat pour la gloire de Rome et rejoint
en Afrique les troupes de Scipion avec l'aide de Mars Invictus
>> p. 18 la tempête qui frappe les navires romains

bientôt deux grands fauves vont s'affronter: Scipion et Hannibal,
entretemps Scipion se livre à la chasse aux fauves de l'Atlas

bataille de Zuma et victoire de Scipion sur Hannibal
qui avait fait alliance avec la secte du 3ème fils de Rome,
la cavalerie numide de Massinissa fut déterminante lors de la bataille
mais la secte maudite subsistait encore

>> un premier album plutôt décevant avec un scénario faible
et un graphisme qui ne vaut guère mieux

cinq albums sont prévus de 2018 à 2019
avec le même scénariste mais avec des dessinateur différents, soit:
- tome 2, Eunous, le premier Spartacus
- tome 3, Sylla et Pompée
- tome 4, César et Vercingetorix
- tome 5, Marc-Antoine et Cléopâtre
mais ne sont pas collectionnés ici


Information
si le recours à l’imaginaire antique n’est pas blâmable en soi,
il ne dispense pas pour autant de le faire avec talent,
c’est là que le bât blesse, le postulat d’un demi-frère inconnu,
vengeur et soutenu par une confrérie sanglante est séduisant,
son implantation dans un épisode fameux de l’histoire romaine est bienvenue,
mais la narration laisse sur sa faim, et ce pour plusieurs raisons:
les personnages n’ont pas d’épaisseur, les scènes ne sont pas dramatisées
(la faute à un enchaînement trop rapide des événements),
le souffle épique attendu n’est qu’une légère brise,
les dialogues ne sont pas exempts de certaines lourdeurs
et nombre de pistes sont ouvertes et bizarrement abandonnées

le graphisme, consensuel et lisse, manque de dynamique
et se montre inutilement sanglant dans les scènes de combat,
l’œil passe brutalement, et tout au long de l’album,
de l’inertie des sujets à des irruptions brutales d’hémoglobine,
de jolies cases ponctuent cependant l’ensemble,
mais elles demeurent trop rares,
c’est dommage car le concept de départ aurait mérité un tout autre traitement,
pour s’immerger avec ravissement dans l’époque latine,
on préférera Murena, les aigles de Rome ou les premiers Alix

couvertures:
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