tome 11 le prince du Nil

série: Alix
dessinateur / scénariste: Martin Jacques
éditeur: Casterman EO 1974
genre: Antiquité
classement: biblio623
date: 1974
format: Cartonné
état: TBE
valeur: 40 €
critère: **
remarques: retour en Egypte pour Alix et Enak
(pays de prédilection pour Jacques Martin),
ceux-ci y rencontrent une foule de personnages dont
- le pharaon Ramès qui veut faire d'Enak
un prince égyptien et son descendant direct
- Djerkao, prince de Meroe, amoureux
de la princesse Saïs qui est elle amoureuse d'Alix
- Djefer, le premier vizir qui voudrait rallier Alix
pour un complot contre César afin de protéger l'Egypte
- Qaâ, le prophète, frère de Saïs, qui prédit des malheurs
sur l'Egypte et qui délivrera Alix
- Satamon, le chef des esclaves qui brutalise Alix

>> p. 12 Alix est bien mal habillé parmi les nobles
égyptiens et devant le pharaon, le dieu vivant
>> p. 14 la curieuse coutume égyptienne avec du beurre parfumé
posé sur la tête et qui en fondant répand une odeur délicieuse,
mais qui ne doit pas arranger la chevelure
(Martin est vraiment un spécialiste de l'Egypte antique,
voir annexe)

>> p. 32 Enak est intronisé prince du Nil par pharaon
et ne se préoccupe guère plus du sort d'Alix
>> p. 39 une vignette dessinée véritablement "en plongée"
(voir annexe)

finalement la magnifique cité fortifiée de Sakhara
sera détruite par le feu du ciel
>> p. 40 Sakhara détruite telle Sodome et Gomorrhe
(par le feu du ciel, probablement des météorites
ou un tremblement de terre suivi par des incendies)


>> album plutôt dramatique de Martin,
inspiré des "mémoires d'Hadrien" par Marguerite Youlcedar,
description de la technique de construction des pyramides,
bon scenario et à nouveau très bon graphisme

les albums passent maintenant de 56 pages à 48 pages


Information

les gravures et les fresques des tombeaux montrent
les parfums que les égyptiennes se passaient sur les cheveux
sous forme d'une représentation symbolique en forme de cône
parfumé à base de suif (graisse animale mêlée de myrrhe)
sur le sommet de la tête
les égyptiennes ne portaient pas réellement ce cône sur la
la tête censé imprégner chevelures et vêtements des essences
de l'onguent, il s'agit d'une pure convention artistique
on représentait en effet le banquet funéraire, une communion
avec le défunt qui présente ce que celui-ci ne peut pas
emporter avec lui, et c'est sur ces images, gravées ou peintes,
que les artistes représentaient la famille et les amis
accompagnant le défunt, dans la joie et les fêtes
tous les plaisirs des sens sont alors mis en image pour l'éternité:
parfums, onguent à la myrrhe, offrandes, musiques et danseuses

les cônes parfumés sont vraisemblablement constitués
d'un mélange d'huiles, de résines et de matières grasses,
et contiennent de la myrrhe, des images de l'époque montrent
des personnes les portant sur des perruques ou sur des têtes rasées
la lente fonte des cônes sous l'effet de la chaleur corporelle
permettait de diffuser le parfum




couvertures:
Copyright 2008 - 2024 G. Rudolf