2ème DB, nomades de la gloire

série: 2nd WW Europe
éditeur: Publications tech+art
auteur: D'Esme Jean
classement: biblio2A
année: 1944
format: broché
état: TBE
valeur: 6 €
critère: *
remarques: les nomades de la gloire, l'épopée de la division Leclerc
c'est surtout une biographie de Leclerc,
de son vrai nom Philipe de Hautecloque,
envoyé par De Gaulle en Afrique Equatoriale Française,
il rallie Gabon, Tchad, Cameroun, Congo
et l'Oubangui-Chari (République Centrafricaine) à la France Libre

le 2.12.1940 Leclerc arrive à Fort-Lamy
et envisage déjà une expédition
contre des forces italiennes importantes et bien organisées,
Leclerc forme dpuis le Tibesti la base de départ de ses opérations

premier raid sur Mourzouk qui échoue
mais déjà Leclerc prévoit un nouveau raid cette fois sur Koufra,
la mystérieuse, une place forte italienne dans le Fezzan
>> p. 71 Koufra était le symbole de l'invincibilité italienne,
sa prise deviendra un symbole pour la France Libre
n.b. Leclerc, respectivement d'Esme,
n'a pas une grande estime pour l'armée italienne
(mais celle-ci était surtout mal encadrée)

décembre 1942 la force L est créée,

>> p. 130 les italiens surnommaient les soldats de De Gaulle
en Afrique: les "digaulisti"

en décembre 1942, la force L rejoint à Tripoli
la 8ème armée britannique de Montgomery
et aura surtout comme mission de combattre
sur l'aile gauche de la 8ème armée

en mai 1943, la force L change de nom
en devenant la 2ème division blindée

le 6.6.1944 c'est le débarquement en Normandie,
la 2ème DB ne débarquera toutefois que 1.8.1944
et sera rattachée à l'armée de Patton
mais elle entrera la première dans Paris le 24.8.1944
et continuera jusqu'à Strasbourg (but qu'elle s'était fixé)
pour finir dans la tanière d'Hitler à Berchtesgaden

>> un livre assez intéressant mais d'Esme,
contrairement à d'autres de ses romans,
s'attardent un peu trop sur la beauté des paysages
et sur la gloire de Leclerc et De Gaulle


Information
au total, la division comptait 4200 véhicules,
chaque char, armé d'un canon de 75 et de trois mitrailleuses,
disposait d'un poste émetteur-récepteur, était servi par 5 hommes
(un chef de char, un conducteur, un chargeur, un tireur et un mitrailleur),
ils disposaient d'armes individuelles (colts, mitraillettes),
d'une centaine d'obus perforants, explosifs ou fumigènes
et de milliers de cartouches de mitrailleuses (7,62 et 12,7)
chaque escadron se composait de 17 chars et de 3 half-tracks
dont 2 servant d'ateliers mobiles de réparations,
il y avait aussi deux camions Dodge tractant des remorques
et une pièce de 57 mm antichars,
un camion GMC transportait la réserve de carburant,
deux Jeeps destinées au capitaine et au lieutenant chef d'échelon

à partir du 1er août 1944, elle débarque à Utah Beach,
en étant rattachée à la IIIe armée américaine de Patton
qui accueille favorablement le général Leclerc dès son arrivée

la division française est associée à la 5e division blindée
et à la 79e division d’infanterie américaines
pour former le 15e corps d'armée commandé par le général Haislip,
après son regroupement à La Haye-du-Puits (Manche),
la division reçoit l'ordre d'avancer plein sud sur les routes du Cotentin
puis vers Le Mans, dans le cadre de l'l'opération Cobra,
un peloton du groupement tactique Langlade
voit brièvement le feu à Mortain lors de l'offensive allemande du 7 août
mais l'unité est cependant relevée rapidement de cette mission,
en effet, profitant de l'avantage du "goulot" d’Avranches,
Leclerc lance sa division vers Vitré et Château-Gontier puis vers le Mans

initialement, le général Eisenhower souhaite après le débarquement réussi
foncer sur l'Allemagne en contournant Paris,
convaincu par de Gaulle et les services secrets alliés
de l'importance symbolique de la capitale
(la ville devant être libérée par des Français)
mais aussi stratégique (les allemands de Paris
constituent une menace sur les flancs de l'armée alliée),
il donne finalement l'ordre à Leclerc de marcher sur Paris le 22 août 1944,
le jour même en début d'après-midi, ce dernier a pris l'initiative
(ce qui confine à l'insubordination puisqu'il désobéit au général Gerow)
de diriger vers Versailles un détachement de sa division, le groupement Guillebon

Suivant l'ordre reçu de leur chaîne de commandement,
les unités de combat américaines s'arrêtent quelque temps devant Argentan
afin de pousser la 2e DB vers l'avant en prévision de la libération de Paris,
le haut commandement finit par insister: Paris doit être libéré par des Français,
les Américains permettent ainsi aux combattants de la 2e DB de se distinguer
en devenant la première unité alliée à entrer dans Paris, les 24 et 25 août 1944
et de recevoir la reddition de Dietrich von Choltitz
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