Staline tome 2 (le pouvoir)

série: 2nd WW hommes de guerre
éditeur: Calmann-Lévy
auteur: Ulam Adam
classement: biblio2A
année: 1977
format: broché
état: TBE
valeur: 8 €
critère: *
remarques: Staline, dans la collection l'homme et son temps
volume 2 le pouvoir

>> un livre en partie intéressant
(surtout pour la période de la 2ème guerre mondiale)
divisé en deux épisodes:

Staline (1878-1953), surnommé le père du peuple,
Né Iossif Vissarionovitch Djougachvili, surnommé Sosso, d'origine georgien,
mariée deux fois: a) avec Ekaterina Svanidze
b) avec Nadezhda Alliluyeva
Staline eut 5 enfants:
- Svetlana Allilouïeva, 1944 mariée à un juif,
divorcée en 1947 et remariée en 1948
à un fils d'Idanov, morte aux USA en 2011

- Vassili Iossifovitch Djougachvili (1921-1962),
fut un lieutenant-général de l'Armée de l'air soviétique

- Iakov Djougachvili (1907-1943), fait prisonnier,
il meurt dans un camp de concentration
n.b. les allemands proposent à l'URSS de l'échanger contre Friedrich Paulus
mais Staline refuse en prétextant que l'on n'échange pas
un maréchal (Paulus) contre un lieutenant (son fils

- Konstantin Kuzakov (1911-1996),
il était le deuxième enfant illégitime de Joseph Staline

- Artyom Sergeyev, (1921-2008)
il était le fils adoptif de Joseph Staline
et devient un général majeur dans l'armée soviétique


1/ Staline durant la 2ème guerre mondiale

celui que les américains surnommaient
"uncle Joe" n'avait rien d'un personnage cordial
mais c'était un calculateur et un diplomate éprouvé

une de ses grandes erreurs:
sa peur de la guerre avec Hitler le conduisit
à condamner une grande partie des cadres de son armée
comme espions au service de l'Allemagne, facilitant ainsi
la tâche de Hitler le jour où la guerre éclata
(n.b. toutefois cette affirmation est un peu difficile à comprendre!,
d'autres auteurs ayant prétendu que Staline avait besoin de temps
pour préparer lui-même une offensive contre l'Allemagne)


2/ Staline durant l'après-guerre

>>p. 294 après la guerre, Staline joua selon sa fille le rôle du vieil homme solitaire,
exécrant la vénération qui entourait sa personne mais impuissant à l'empêcher

>> p. 297 au fond de lui, Staline n'aimait pas les juifs
et si la guerre finie, la diplomatie soviétique
soutint les revendications sionistes sur la Palestine,
ce fut pour des raisons purement politiques, la création d'Israël
affaiblissait d'autant l'impérialisme britannique qui s'effritait de partout,
les tchèques fournirent des armes à la clandestinité juive en Israël
ce qui n'aurait pu être le cas sans l'accord de Moscou,
par la suite toutefois Moscou prit une attitude nettement pro-arabe

>> les deux échecs de Staline dans l'après-guerre:
>> p. 305 le défi de Tito, probablement la blessure
la plus cuisante infligée à la vanité de Staline
>> p. 306 et un coup de dé risqué: le blocus soviétique de Berlin

>> p. 334 l'affaire de Léningrad (1950),
n.b. Staline, devenu de plus en plus méfiant au fil des années,
craint la rivalité de Léningrad auréolée de son prestige de "ville martyre"
et des héros lors du siège de Leningrad
avec le service du contre-espionnage soviétique (le Smerch)

- nombreux témoignages de Svetlana Allilonïeva, sa fille, qui atteste
que Staline à la fin de sa vie développe
un symptôme
de maniaque et de conspiration autour de lui,
il aura été un despote total en éliminant autour de lui tous ses ennemis
et empêchant même ses partisans de prendre trop d'importance,
tel Molotov qui fut dégradé et donc la femme fut exilée en Sibérie
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