Savoie (le page du duc de)

série: Dumas Alexandre
éditeur: Nelson
auteur: Dumas Alexandre
classement: biblio2C
année: 1931
format: cartonné
état: TBE/N
valeur: 15 €
critère: ***
remarques: série Renaissance
le page du duc de Savoie =
Emmanuel-Philibert, 1555
François Ier, Charles-Quint
roman en deux volumes,
le tome 2 possède sa jaquette d'origine
sans jaquette mais avec reproduction
des couvertures Nelson


TOME I
- début en mai 1555 sous les règnes de Henri II,
Charles-Quint et Marie Tudor,
nous sommes en Artois à Hesdin-Fert
>> p. 8 l'histoire et la lutte pour l'Artois,
la destruction de Thérouanne en 1553
>> p. 14 le camp de Charles-Quint, flamand de naissance
et de coeur, sa devise étant "plus ultra"
avec son chef de guerre Emmanuel-Philibert, duc de Savoie,
surnommé tête de fer, un des héros de ce roman

note la devise plus ultra faisait allusion au dépassement
des colonnes d'Hercule lors des conquêtes de Charles-Quint
>> p. 24 un ramassis de brigands (dont on retrouvera
quelque uns dans les romans les deux diane et Ascanio)
n.b. anachorète = religieux contemplatif
qui se retire dans la solitude

>>> p. 59 une famille particulière: le comte de Waldeck,
ses deux fils: le vicomte et le bâtard
>> p. 69 description d'une hache d'arme

>> p. 70 description d'Emmanuel-Philibert, prince de Piémont,
de son page Leone et de son écuyer Scianca-Ferro
>> p. 76 la justice d'Emmanuel-Philibert
>> p. 79 description de Emmanuel-Philibert
(voir info),
cousin de François Ier et neveu de Charles-Quint
>> p. 83 la raison des guerres d'Italie et du duché de Milan

- l'ambassadeur de François Ier à Milan:
Francesco Maraviglia
- Kheir-ed-Din, surnommé Barberousse, corsaire ottoman,
allié de François Ier avec le sultan Soliman le magnifique
- les fils du pape Paul III (Alexandre Farnèse)
avant de devenir prêtre: Costanza qui devint duc de Milan
en épousant une Sforza et Pier Luigi duc de Parme

>> p. 108 Dumas n'est pas tendre pour François Ier,
roi chevalier, mais roi infâme, parjure à sa parole
envers ses amis et ses ennemis et même envers dieu
n.b. Dumas se réfère beaucoup à dieu dans ce roman
>> p. 111 le siège de Nice (1543)
- victoire française à Cérisoles (1544), une
des rares batailles rangées des dernières guerres d'Italie
>> p. 122 le duc de Savoie découvre que son page
est une femme appelée Leona

>> p. 123 1530 début de la ligue des protestants d'Allemagne,
appelée ligue de Smalkalde avec comme alliés
François Ier et Soliman le magnifique
n.b. ligue de Smalkalde = alliance défensive
par les princes allemands luthériens contre Charles Quint

- puis François Ier mort en 1547, Henri II lui succède,
nouvelle guerre en Italie et au Pays-Bas contre Charles-Quint
>> p. 130 les deux grands ennemis de Charles-Quint:
Luther et la goutte qui déformait sa main droite
- mort du pape Marcel II succédé par Paul IV
n.b. peccato = dommage

>> p. 134 mort de Jeanne de Castille, dite Jeanne la folle,
mère de Charles-Quint qui en fait sa description
>> p. la surprise d'Inspruck = victoire de Maurice de Saxe
et Guillaume de Hesse devant Innsbruck contre Charles-Quint
et Ferdinand, qui, sans armée et sans ressources,
s’enfuient en Autriche et doivent négocier la paix

>> p. 146 dévoilement du mystère Maraviglia
et de son fils Odoardo, frère de Leona
>> p. 169 apparition de Philippe II, fils de Charles-Quint,
naissance de don Carlos, fils de Philippe II, en 1545
qui sera appelé Charles d'Autriche, il meurt à 22 ans
mystérieusement accusé de conspiration contre son père,
cette disparition est un des éléments majeurs
de la légende noire de Philippe II
(= une perception négative de l'histoire de l'Espagne)

>> p. 171 mort de Edouard VI, fils de Henri VIII,
Marie Tudor, fille de Catherine d'Aragon prend la succession,
elle est la demi-soeur de Elisabeth Ière

>> p. 174 mariage entre Marie Tudor surnommé
la tigresse du nord et Philippe II surnommé le démon du midi
- 1555 paix entre Henri II et Charles-Quint
(conférence de Marck ou la paix avortée)

>> p. 182 Marie d'Autriche, reine douarière
de Hongrie, soeur de Charles-Quint (voir info)
qui lui était bien malade (arthrose et goutte)
>> p. 184 les titres de Charles-Quint qui abdique
à 55 ans le 25.10.1955 en faveur de son fils Philippe II,
Ferdinand son frère recevant la couronne impériale
>> p. 186 le discours de Charles-Quint à Bruxelles
et ses 40 voyages à travers l'Europe,
sa soeur Marie était gouvernante des Pays-Bas
alors que sa soeur Eleonore avait épousé François Ier

>> p. 201 apparition de Coligny dans la tente
de Charles-Quint, Coligny était l'ami de
François de Guise, mais l'ennemi de Henri de Guise
>> p. 205 l'histoire des poils blancs de Charles-Quint
>> p. 207 où l'on parle de Gabriel de Montgommery
et la raison de la traversée de la France
par Charles-Quint (voir info)
>> p. 213 récit de la vie de Charles-Quint après
son abdication jusqu'à sa mort (1555-1558),
ses soeurs Marie et Eleonore l'accompagnent en Espagne
>> p. 226 la cérémonie feinte et la cérémonie réelle
concernant la mort de Charles-Quint le 21.9.1558
n.b. Dumas est un grand admirateur de Charles-Quint
contrairement à l'égard de François Ier

nomenclature
- hiéronimite = membre de l'ordre religieux d'ermites
du monastère portugais de l'Ordre de Saint-Jérôme
- fatuité = satisfaction de soi-même qui s'étale
d'une manière insolente, déplaisante ou ridicule
- maïeur ou mayeur = bourgmestre
- échevin = adjoint du bourgmestre
- pistolier = homme d'armes muni de pistolets à rouet
(mise à feu en frottant un silex à la façon d'un briquet)
- défuncter (vieux français), vieillir, mourir

deuxième partie
- les épouses de François Ier:
1) Claude de France (1499-1524), fille de Louis XII,
elle donnera sept enfants à François Ier
avant de décéder en 1524
2) puis Eleonore de Habsbourg (1498-1558),
veuve de Manuel Ier du Portugal, veuve à nouveau
de François Ier en 1547, elle retourne en Espagne
avec son frère Charles-Quint

a) les filles de François Ier (qui avait épousé
d'abord Claude de France puis Eleonore d'Habsbourg,
soeur de Charles-Quint), filles qui sont donc aussi
les soeurs du roi Henri II de France:
- Marguerite de France (1523-1574,
épouse Emmanuel-Philibert de Savoie
- ainsi que Madeleine (1520-1537),
Charlotte (1516-1524) et Louise (1515-1518),
toutes les trois mortes sans enfants

b) les soeurs de François Ier:
- Marguerite d'Angoulême (1492-1549), reine
de Navarre en épousant Henri II de Navarre,
elle est la mère de Jeanne d'Albret et
l'unique soeur de François Ier

c) les fils de François Ier: Henri II,
- François de France, Charles II d'Orléans
(ces 2 derniers morts sans descendance)

d) les filles d'Henri II:
- Marguerite dit reine Margot (1553-1615),
mariée à Henri IV,
- Claude de France (1547-1575) épouse Charles de Lorraine,
- Elisabeth de France (1545-1568), 3ème femme
de Philippe II d'Espagne,
- Diane de France (1538-1619) mariée en 2ème noce
à François de Montmorency (voir deux Diane),
- Jeanne et Victoire, toutes deux mort-née

e) les fils de Henri II:
- François II, Charles IX et Henri III

>> p. 237 le bouillon d'or potable
n.b. l'or potable était bu à cette époque dans
des bouillons ou dans des boissons alcoolisées,
l'or étant dissous dans l'eau régale (mélange)
qui donnait une liqueur jaune limpide, ce breuvage
était considéré comme un remède
(en fait mauvais pour la santé) ou une sorte
d'élixir de jeunesse (utilisé par Diane de Poitiers)

>> p. 241 louange par Dumas de Marie Stuart,
description de la belle Marie au destin tragique

>> p. 246 description de Catherine de Medicis,
fille de Laurent II de Medicis à Florence
(le nom medico veut dire médecin en italien),
quelque peu écartée à la cour de Henri II,
elle attendait son heure avec patience,
d'abord alliée avec les Guise qui sont les ennemis
du connétable Montmorency qui lui est protégé
par la maîtresse du roi, Diane de Poitiers

>> p. 248 description des Guise, une des plus riche
et ambitieuse famille du royaume dont l'aîné est
le grand duc François le Balafré, chef militaire
de l'armée d'Italie pour conquérir Naples,
et son frère Charles de Lorraine, archevêque de Reims
et amant de Catherine de Médicis

mais la situation militaire en Picardie menacée
par les troupes de Philippe II demande le rappel
en France du duc François de Guise

>> p. 257 apparition de Gabriel de Montgommery
>> p. 261 la chasse au sanglier de Henri II
>> p. 262 description du connétable, Anne de Montmorency,
un homme brutal et vulgaire mais qui bénéficie
de la protection de Diane de Poitiers
>> p. 270 les patenôtres (prières) du connétable
>> p. 271 un épisode de la guerre d'Italie

>> p. 282/283 les déclarations de guerre de la reine
Marie Tudor (Angleterre) et du roi Philippe II (Espagne)
>> p. 300 les façons joyeuses à la cour de France
pour recevoir les déclarations de guerre
>> p. 292 description de Saint-Quentin, prélude à la bataille
>> p. 299 Marie Stuart reçoit le triple blason
des Valois, des Stuart et des Tudor

>> p. 318 l'arrivée de l'ennemi, le siège de St-Quentin
commençait le 2 août 1557
n.b pour plus d'information
>> voir Saint-Quentin siège 1557 sur wikipedia

>> p. 354 les longues piques étaient l'arme
de l'infanterie espagnole à cette époque
>> p. 355 les exploits des frères Scharfenstein


TOME II
>> p. 10 il faut que le siège de Saint-Quentin
tienne au moins 15 jours pour sauver la France
>> p. 66 grande défaite française à Saint-Laurent
près de Saint-Quentin le 10.8.1557
>> p. 69 le voeu de Philippe II reconnaissant
de sa victoire fut l'édification du palais de
l'Escurial présentant la forme d'un gril,
instrument du martyre de Saint Laurent
>> p. 87 le dernier assaut contre les braves assiégés
(mais sans la mention de Gabriel de Montgommery)

>> p. 90 c'était la nature des guerres de cette époque
d'entraîner à leur suite d'effroyables représailles
>> p. 102 le vers de Virgile:
"quadrupedante putrem sonitu quatit ungula campum"
= les quadrupèdes qui s'effondrent secouent
le champ avec le bruit d'un sabot
n.b. Heliodore = sculpteur grec antique

>> p. 116 la fuite de Dandelot de Coligny,
frère de l'amiral (voir info)

deuxième partie
- rétrospective des années 1557/1558,
prise de Calais par François de Guise après
210 ans de possession anglaise (par Edouard III),
mort de Marie Tudor et de Charles Quint

>> p. 177 les propositions de paix par la France
à l'Espagne dont l'échange de nombreuses villes
à l'exception de Calais
- Elisabeth Ière, sous prétexte de religion,
refuse de marier Philippe II, veuf de sa soeur
Marie Tudor et Elisabeht reprend tous les actes
faits par Henri VIII pour la religion anglicane,
donc problèmes avec la papauté et Henri II ne reconnait
pas non plus Elisabeth, considérée comme bâtarde,
en faveur de Marie Stuart, reine d'Ecosse et d'Angleterre

>> p. 178 les bases du traité de paix
entre la France et l'Espagne
- et quant à Emmanuel-Philippe, Henri II lui propose
de marier sa soeur Marguerite de France qui lui
apportera en même temps toute la Savoie

>> p. 184 supériorité des Guise au dépens des Montmorency
>> p. 191 le mystère de la relation entre
Diane de Poitiers avec le connétable Montmorency
(mystère non résolu par Dumas)
>> p. 224/225 les trésors des colporteurs, en fait
des envoyés du duc de Savoie

>> p. 236 juin 1559, les proclamations royales
pour les tournois organisés par le roi Henri II,
ce serait le dernier spectacle de ce genre
qui aurait lieu dans le royaume de France
>> p. 237 description des tournois et de leur règlement
>> p. 238 les quatre tenants (champions):
- le roi de France Henri II
- le prince de Ferrare Alphonse d'Este
- François de Lorraine, duc de Guise
- Jacques de Savoie, duc de Nemours

nomenclature:
- mettre la lance au faucre = au côté droit de la cuirasse
fut vissé un crampon, dit arrêt de lance ou faucre,
sur lequel l'arme était appuyée en sa poignée et pouvait
pivoter par un simple jeu de la main, sans gaspillage de forces,
le choc n'était plus soutenu par le bras et la main seuls,
mais par le cavalier tout entier, la résistance
du batailleur et la puissance de pénétration de son arme
étaient accrues; le recul et l'hésitation du bras
le plus robuste ne se produisaient plus au moment du choc,
bien lancé et frappant d'aplomb (ce qui n'était
pas aisé à cause de la convexité des cuirasses),
le chevalier pouvait crever une armure de plates
- arçon = armature de la selle, formée de deux arcades,
le pommeau et le troussequin, reliées entre elles
- troussequin = partie postérieure relevée de de la selle
>> voir sur wikipedia l'excellent article:
les joutes et pas d'arme, encyclopédie de l'agora

- égérie = conseillère, inspiratrice
(d'un homme politique, d'un artiste)

>> p. 244 description de Guillaume de Nassau,
prince d'Orange
et apparition de Gabriel de Montgommery,
capitaine de la garde écossaise du roi qui l'avait
envoyé en Ecosse où sévissait la Réforme menée
par John Knox, le Cromwell de l'époque, la Réforme
formait alors les 3/4 de la population écossaise
>> p. 247 description de John Knox
(voir aussi info)

- et lors du tournoi aurait lieu le mariage entre
Elisabeth et Philippe II, représenté par le duc d'Albe

>> p. 270 le combat mortel à fer émoulu
= combat à outrance entre Scianca-Ferro
et le chevalier noir, le bâtard de Waldeck
- >> p. 293 le duel fatal pour le roi Henri II
>> p. 295 Ambroise Paré se charge de soigner le roi
avec André Vesale, chirurgien de Philippe II
>> p. 297 l'examen de la blessure du roi
>> p. 301 Paré tenant à la main la tête fraîchement coupée
d'un condamné à mort, cherchant dans l'intérieur
du cerveau les mystères encore inconnus de la vie humaine
>> p. 303 description d'André Vesale
>> p. 304 les études anatomiques immortalisées
par le pinceau de Rembrandt
>> p. 306 quatre condamnés à mort avaient déjà
été décapités, afin que les chirurgiens pussent faire
sur leurs têtes l'expérience qu'Ambroise Paré
proposait à Vesale de renouveler avec lui
>> p. 310 les dernières paroles de Henri II
(peu probables mais bien romancées par Dumas)

>> p. 332 Nice en grec nikaia qui veut dire la victorieuse
>> p. 336 Genève, dès 1535, avait adopté le luthéranisme
et était devenue peu de temps après le chef-lieu
des disciples de Calvin, mais c'était depuis
le Xème siècle qu'existait l'Israël des Alpes
>> p. 338 description des réformateurs et des vaudois
(nom venant de Valdo de Lyon)

>> p. 360 l'attaque des pirates contre le duc de Savoie
et la reine Marguerite qui était alors enceinte
alors que Leona rejoignait sa mère au ciel

prologue
- histoire des ordinaires ou Quarante-Cinq de Henri III
- le récit de Malemort, le dernier de l'association
des 10 aventuriers et la fin des aventures
de cette bande en 1580, la même année qui vit
la mort d'Emmanuel-Philibert, duc de Savoie
n.b. non bis in idem = pas deux fois pour la même (chose)


annexes
- tome 1 édition Nelson
- couvertures tome 1 et 2
- portrait du duc de Savoie
- illustration
- une hache d'arme d'époque
avec le tranchant de la hache,
la masse et l'épée pour le coup d'estoc
- cartes de la Savoie
- portraits de Charles Quint
- portrait de Henri II
- tableau la leçon d'anatomie du dr Tulp
(référence à Vésale) par Rembrandt


Information
A) Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580),
dit tête de fer ou le prince à cent yeux),
duc de Savoie et prince de Piémont,
appelé aussi Charles III
- lorsque les armées du roi de France François Ier,
alliées aux forces genevoises, envahissent en 1536,
les états de Savoie au détriment de l'infortuné
duc Charles III,ce dernier est contraint d'abandonner
la plus grande partie de ses états en ratifiant
la Paix de Nice en 1538, au profit du royaume de France,
il s'exile avec sa famille, dans le comté de Nice
et à Verceil en Piémont
- il reconquira ses États à la pointe de l'épée
en tant que commandant en chef des troupes impériales
de Charles-quint en 1553
- en 1563 il récupère la totalité de ses états
à la suite du traité de Blois et celui de Lausanne en 1564
- il devient souverain des états de Savoie en 1580
sous le nom du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie
- il avait marié en 1559 Marguerite de France,
fille du roi François Ier


B) la traversée de France par Charles-Quint
appelé dans les Pays Bas par la révolte de Gand,
cette turbulente cité qui, constamment et
sous tous ses maîtres, avait donné à la Flandre
l'exemple de l'insurrection, Charles Quint dut
choisir entre trois voies également périlleuses:
il lui fallait remonter par mer jusqu'aux ports
des Pays Bas ou traverser l'Allemagne ou la France

ces routes diverses lui présentaient toutes quelques dangers:
par mer, il avait à craindre la rencontre des vaisseaux anglais
depuis que ses relations amicales avaient été rompues
avec Henri VIII à la suite du divorce du roi d'Angleterre
et de Catherine d'Aragon, et, s'il leur échappait,
à peine pouvait-il espérer d'aborder les côtes
de la Flandre armée contre lui;
en Allemagne, la ligne des princes protestants
devait considérablement ralentir sa marche et donner
aux rebelles le temps de se faire des alliés,
enfin, en France, il craignait le ressentiment
de François 1er s'Il se risquait dans ce royaume
auquel il avait fait une guerre si acharnée et si longue,
il redoutait que son adversaire ne se laissât entraîner
à quelque retour de colère et ne lui fit payer
de sa liberté ses anciens outrages
(texte par L. Michelant)


C/ Marie d'Autriche, plus généralement appelée
Marie de Hongrie (1505-1558), archiduchesse d'Autriche,
infante d'Espagne et, par son mariage, reine
consort de Hongrie et de Bohême, elle était
l’avant-dernière des six enfants de
Philippe le Beau (1478–1506), héritier des Habsbourg,
et de Jeanne de Castille, dite Jeanne
la Folle (1479-1555), mère de Charles-Quint

Marie d'Autriche devient reine consort de
Hongrie et de Bohême de 1522 à 1526, puis
gouvernante des Pays-Bas espagnols de 1531 à 1555,
éprouvée par toutes ses années de gouvernance
et sa santé fragile, Marie de Hongrie annonce,
lors de l'abdication de Charles Quint en 1555,
son désir de le suivre dans sa retraite en Espagne
avec leur sœur Éléonore


D) François Eudes, sieur de Mézeray (1610-1683)
est un historien et historiographe français

E) Pierre de L'Estoile (1546-1611) est un mémorialiste
et un collectionneur français, il a écrit un journal
qui sert de chronique aux règnes d'Henri III et Henri IV,
ce document constitue une source unique pour l'étude
historique des guerres de religion

F) Piero Strozzi (1510-1558), cousin de
Catherine de Médicis était un condottiere florentin
de la Renaissance, qui s'engagea au service de la France
et devint maréchal de France en 1554;
son fils Philippe Strozzi, fut amiral de la France,
et fut battu et tué lors de la bataille des Açores en 1582

G) Benvenuto Cellini (1500-1571) est un orfèvre,
sculpteur, fondeur, médailleur, dessinateur et écrivain
de la Renaissance italienne, qui appliqua les techniques
et la précision de l'orfèvrerie à son travail de sculpteur
(>> vor le roman Ascanio de Dumas)

H) François d'Andelot de Coligny seigneur d'Andelot
(1521-1569) est l'un des principaux chefs huguenot
pendant les guerres de religion, il est le frère cadet
d'Odet, cardinal de Châtillon, et de l'amiral de Coligny,
ne pas le confondre avec son neveu François, fils de l'amiral
- mort de fièvre après la bataille de Jarnac (1569)

IJ)
- Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-1588)
était un peintre vénitien

- Robert de Rovère, capitaine des gardes d'Emmanuel-Philibert

- Balthasar Gérard, est connu pour avoir assassiné
Guillaume Ier d'Orange-Nassau, comte de Nassau,
prince d'Orange le 10.7.1584 suite à l'édit de Philippe II
qui promet une récompense à celui qui tuerait le prince d'Orange

- Vieilleville = François de Scépeaux de Vieille-Ville
(1509-1571) est un gouverneur, diplomate, ambassadeur,
conseiller du roi et maréchal de France du roi Charles IX
et un des acteurs importants des guerres entre
François Ier et Charles Quint et des guerres de religion

- le Tasse, Torquato Tasso, connu sous l'appellation
Le Tasse (1544-1595) est un poète italien passé
à la postérité pour son épopée,
la Gerusalemme liberata (la Jérusalem délivrée),
poème épique où il dépeint, à la manière des romans
de chevalerie, les combats qui opposèrent les chrétiens
aux musulmans au cours du siège de Jérusalem

- Jacques de Savoie-Nemours (1531-1585) est
un prince de la branche cadette de la maison de Savoie
et un protagoniste important à la cour de France,
pendant les guerres d'Italie et les guerres de religion,
il combattit dans l'armée royale, réputé pour son charme
et son élégance, il fut mêlé à plusieurs histoires galantes,
il épouse finalement, en 1566, Anne d'Este,
la veuve du duc François de Guise,
soeur du duc de Ferrare, Alphonse d'Este

- Alphonse II d'Este (1533-1597) est le 5ème duc de Ferrare,
Modène et Reggio; à sa mort, sans héritier direct,
que Ferrare échappe à la maison d'Este et
tombe dans l'escarcelle du Saint-Siège,
fils d'Hercule II d'Este et de Renée de France,
en 1552, à l'insu de son père, il quitte Ferrare
pour se rendre à la cour de France où il est accueilli
par Henri II, aux côtés duquel il combat en Flandres

- Lamoral, comte d'Egmont (1522-1568) est un général
et un homme d’état des Pays-Bas sous le règne
de Charles Quint et de Philippe II,
vainqueur des Français aux batailles de
Saint-Quentin et de Gravelines (1557-1558),
il devient gouverneur de la Flandre et de l'Artois
et membre du conseil d'État des Pays-Bas,
mais quelques années après, il est victime des événements
de 1566-1567 (révolte des Gueux et crise iconoclaste),
arrêté sur l'ordre du duc d'Albe, ainsi que
le comte de Hornes, il est jugé et condamné à mort,
l'exécution des deux hommes en juin 1568 sur
la Grand-Place de Bruxelles est un événement clef
dans le déclenchement du soulèvement des Pays-Bas
qui allait aboutir à l'indépendance des Provinces-Unie

- John Knox (1542-1572) est le réformateur
(ou fondateur) de l'Église écossaise grâce à sa liturgie:
the book of Common Order, qui rompt
avec la tradition liturgique latine,
collaborateur de Jean Calvin, il a organisé
l'Église presbytérienne et fut l'une des figures
de la réforme écossaise entamée en 1528

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