Margot (la reine)

série: Histoire (Renaissance)
éditeur: Perrin
auteur: Erlanger Philippe
classement: biblio2A
année: 1972
format: broché
état: TBE
valeur: 5 €
critère: **
remarques: l'histoire des 3 Marguerite
1/ Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre, soeur de François Ier
2/ Marguerite de France, duchesse de Savoie, fille de François Ier
3/ Marguerite de Valois (= Margot), fille de Henri II et Catherine de Medicis
biographie détaillée de la reine Margot qui épousa dans un mariage politique,
puis se séparera de Henri IV, elle finira sa vie dans les plaisirs
et lèguera ses biens à Louis XIII

- époque des idées nouvelles (Renaissance et Réforme),
époque d'Henri II (1553) vivant en bigamie
avec Catherine de Medicis et Diane de Poitiers,
les enfants de Henri II et de Catherine de Medicis:
- François II (1544)
- Elisabeth (1545) qui épousera Philippe II, roi d'Espagne
- Claude (1547) duchesse de Lorraine
- Louis (1549-1550)
- Charles IX (1550)
- Alexandre = Henri III (1551), duc d'Anjou
- Hercule-François (155), duc d'Alençon qui ne règnera pas

- développement par les Valois de deux maisons féodales
(les Guise et les Montmorency) pour contrecarrer les Bourbon,
Catherine de Medicis soutenait alors le connétable de Montmorency
et Diane de Poitiers le duc de Guise

- le regard de Catherine de Medicis qui saisissait tout et ne livrait rien
- Margot fait la connaissance de con cousin: Henri de Bourbon, prince de Béarn
= le futur Henri IV
- en abandonnant le Navarre (espagnol) à Philippe II
lors du traité de Cateau-Cambrésis en 1559,
Henri II provoquera le changement de religion de Antoine de Bourbon,
roi de Navarre et père d'Henri avec son frère le prince de Condé

n.b. il y avait la Haute-Navarre (espagnole)
et la Basse-Navarre (française sous Antoine de Bourbon)

- en 1559, début de la guerre civile avec la mort d'Henri II
et succession de François II avec sa femme Marie Stuart,
mort de François II en 1560 (de la mastoïdite),
n.b. mastoïdite = infection bactérienne des oreiles
accession de Charles X âgé de 10 ans
et régence du royaume par Catherine de Medicis
qui chercha à réconcilier les catholiques et les protestants
en introduisant l'amiral de Coligny au Conseil (un protestant raisonnable)
et en promulguant l'Edit de Janvier (1562) qui reconnaissait la liberté de conscience

2/ l'amour fraternel
- la conférence de Bayonne (1563) entre Philippe II et Catherine de Medicis
pour marier leurs enfants (Don Carlos et Margot)
allait provoquer un des pires malentendus de l'histoire
- mention du duc d'Albe, ministre de Philippe II
- Alexandre (le futur Henri III) et Margot développent une liaison amoureuse
(ils se séduisent et s'entre-aiment)
- à la cour, le trio Charles IX, Henri duc d'Anjou et Margot
mènent la danse avec leurs intrigues,
Charles IX, jaloux, surnomme Margot "la grosse Margot"
pour prendre le contrepied de son frère Henri

3/ les trois Henri (Bourbon, Valois et Guise)
- en 1569, Alexandre (Henri) devient commandant en chef de l'armée catholique
et grâce à la science militaire de son mentor,
le comte de Tavannes, bat les protestants de Condé à Jarnac
- Alexandre prend Louis de Béranger, sieur du Guast, comme favori
mais la concurrence du jeune duc Henri de Guise se fait déjà sentir
- rivalité entre Charles IX et Henri III
- idylle entre Margot et le duc de Guise,
Henri III se croit trahi par Margot
- nouvelle combinaison matrimoniale contre Philippe II en prétendant marier
Margot avec Henri de Bourbon, l'étendart du parti huguenot (= confédéré)
- St-Germain en 1570, l'Edit de Pacification rétablissait la liberté de conscience

4/ la reine de fer
- le mariage entre le protestant Henri et la catholique Marguerite se précise
- mort de Jeanne d'Albert, mère de Henri IV

5/ les noces vermeilles (1572)
- le 8 juillet, entrée d'Henri à Paris avec 10'000 protestants
dont l'amiral Coligny et de la Trémoille,
Henri est logé au Louvre, si l'amour n'était pas là,
la politique en revanche était partout
- défaite des protestants de Genlis à Mons contre le duc d'Albe,
intrigues de Catherine qui pousse les Guise et Coligny à s'entretuer
- le 17.8. 1572 célébration des fiançailles dans un climat de violence latente
- le mariage est célébré le 18.8.
et donne le signal d'une des plus furieuses tragédies de l'histoire

6/ les remous du massacre
- attentat contre Coligny par Maurevert, fils bâtard d'Henri II,
Coligny n'est toutefois que blessé, les protestants sont en émoi
- conseil de guerre entre Catherine et Charles IX,
"tuez-les tous" déclare Charles IX qui vient radicalement de changer de position
- le 24.8. à 4 heures du matin, le massacre de la Sainte-Barthélémy se déclanche,
Coligny est assassiné et Henri de Bourbon y sauve sa peau de peu en promettant d'abjurer,
Catherine pousse Marguerite à divorcer, mais celle-ci refuse

7/ la "seconde Minerve"
- sur le plan politique, Marguerite reste l'épouse d'Henri
qui est humilié à la cour mais qui garde la vie sauve grâce à son abjuration
- la "puanteur" d'Henri IV dont son haleine "d'ail"
- reprise de la guerre civile, siège de La Rochelle, principale bastion des huguenots
- le duc d'Anjou est élu roi de Pologne à sa grande désatisfaction
- Margot est surnommée la "seconde Minerve" grâce à son éloquence,
notamment par un discours prononcé en latin
- Charles IX devient malade et commence à cracher son sang

8/ le baladin conspirateur
- étant Joseph de Boniface, sieur de la Mole = favori du duc d'Alençon
qui devient l'amant de Marguerite et rapproche celle-ci
avec son frère cadet François, duc d'Alençon
- la conjuraton du duc d'Alençon échoue, exécution de la Mole

9/ Margot
-Margot se venge de la mort de son amant
en s'affublant à la cour d'habits de deuil extravagants
mais en voulant monter son sentiment
par cette provocation quelque peu grossière,
Marguerite y perdit une partie de l'admiration du peuple
qui commença à la surnommer la reine Margot


10/ les pièges de Circé
- mort de Charles IX, Henri III accède au pouvoir,
brouille de Margot avec Henri III et avec son époux

11/ les fureurs de l'amour
- l'affaire Bussy (amant de Margot) et fuite hors Paris de François, duc d'Alençon
- la prophétie qui annonçait la fin des Valois et l'accession d'Henri IV au trône
influence Catherine de Medicis lors de nouvelles guerre civiles
- assassinat de Du Guast, favori et conseiller d'Henri III
- fuite de Henri de Navarre qui, rentré chez lui, abjure le catholicisme (4ème converson)
- la maxime de Catherine de Medicis
"la prudence ordonnnait d'user de ses ennemis comme pouvant un jour être amis"
- en 1576, la paix est signée entre le roi et le duc d'Alençon
(traité d'Etigny, paix de Monsieur)
mais Henri III en sort humilié et dépossédé
et surtout les protestants sont à nouveau en position de force

12/ le voyage comique
- les extravagances de Henri III et de ses mignons
(un roi-femme ou un homme-reine)
- les Guise forment la Sainte-Ligue, Don Juan d'Autriche,
gouverneur des Pays-Bas et frère de Philippe II s'allie avec les Guise
- le duc d'Alençon, devenu le duc d'Anjou, reçoit du roi une armée
pour combattre à nouveau les protestants, mais cette fois au Pays-Bas

-nouvelles machinations pour recevoir les Pays-Bas en dot, par un mariage
entre François d'Anjou et l'Infante Isabelle, fille de Philippe II
et d'Elisabeth de Valois, soeur de Margot

- Henri III bat les huguenots de France, traité de Bergerac (15.9.1577),
c'est la paix du roi qui dissout la Sainte-Ligue et la confédération protestante
- Margot est accusée d'inceste avec ses trois frères

13/ vivre avec frénésie
- rapprochement de Margot avec Henri de Navarre et complots à la cour du roi
- nouvelle affaire avec le duc d'Anjou

14/ les retrouvailles conjugales
- Margot a maintenant 25 ans, elle est une femme de grande beauté, élégante,
intelligente et instruite mais aussi ambitieuse et une ingénue du vice et de la trahison
- rencontre avec Henri de Navarre en Guyenne le 2.10.1578, Margot s'établit à Pau

15/ la déesse de Nérac
-Margot n'a pas encore reconquis son mari, toujours aussi "puant"
mais elle est devenue une reine, riche et surtout hors de la tutelle de la cour du roi
- à Pau, Margot instaure une nouvelle cour, celle de Nérac qui concurrence celle du roi
- reprise des hostilités en 1579 par Condé, prise de Cahors par Henri
qui veut reléguer son cousin au second rang
- traité de Fleix en 1580, établi par la médiation de Monsieur, duc d'Anjou

16/ de Champvallon à Fossense
- la maîtresse d'Henri de Navarre, Fosseuse, est attirée par Monsieur
lors de son ambassade en Guyenne alors que Margot prend un nouvel amant
en la personne de Champvallon, favori de Monsieur
- nouvelle brouille enre Margot et Henri à cause de la Fosseuse,
Margot retourne à la cour du roi

17/ les provocations téméraires
- les Archimignons de la cour d'Henri III dont le duc d'Epernon, son conseiller
- l'affaire Salcède = tentative d'assassinat sur le duc d'Anjou
par Alexandre Farnèse, gouverneur espagnol des Pays-Bas et par les Guise
- annexion du Portugal par Philippe II à la mort du roi Sebastien du Portugal
- Margot habite maintenant sa demeure à Paris: l'hôtel de Navarre
et par son faste se brouille avec son frère le roi qui lui s'est adonné au mysticisme

18/ la reine déshonorée
- Margot ayant comploté avec Monsieur contre le roi est sommée de quitter Paris
et Henri de Navarre n'est pas non plus prêt à la recevoir
- hostilités entre le roi et Henri de Navarre,
mais à la suite de la menace de Philippe II (qui prépare sa fameuse armada),
les deux adversaires se réconcilient
- Margot peut retourner chez son mari mais elle restera déshonorée

19/ le passage du Rubicon
- retour à Nérac, le ménage reprend
mais Henri conserve sa nouvelle maîtresse, Corisande
- mort du duc d'Anjou, malade le 10.6.1584, Margot restait seule,
Henri de Navarre, en vertu de la loi salique,
devient l'héritier officiel de Henri III
- Margot, délaissée par le roi et par son mari, se tourne vers la "Ligue",
nouvellement créée à la place de la Sainte-Ligue
par le duc de Guise contre Henri de Navarre
- la Ligue s'empare d'une grande partie de la France,
manifeste de Péronne sommant le roi à négocier,
Henri de Navarre s'allie alors avec le roi,
Catherine de Medicis essaie de réconcilier le roi avec la ligue
pour pouvoir donner un héritier catholique à la France
- à Agen où elle s'est rendue, Margot lève des troupes
et s'empare de la ville, clef de la Garonne
- Margot règnait en reine mais trahissait ainsi sans rémission le roi et son mari

20/ l'héroïse de l'amour
- alors que Catherine de Medicis pour la première fois livrait le royame de France
aux partisans de l'Espagne, le duc d'Epernon conseillait toujours à son maître Henri III
de tenir tête mais Henri III finit par céder à son tour

- le traité de Nemours en 1585 proscrivait la religion réformée et et annulait
les Edits de pacification, toutefois la reine de Navarre était exclue du traité
à la demande particulère de Catherine de Medicis

- Henri de Navarre, bien qu'étonné
(en une nuit, la moitié de sa moustache devient blanche, fut-il dit)
ne se tenait pas encore comme battu pour autant
et fonda une Contre-Ligue de Bien Public,
le pape Sixte-Quint l'excommunia alors avec Condé
et le déclara déchu des droits du trône

- Condé est battu à Angers et doit s'exiler à Guernesey,
Margot demande une aide financière à Philippe II qui la lui refuse
- Margot doit alors abandonner Agen et tombe du haut d'un trône au rang d'aventurière

- Catherine essaie de marier Henri à Christine de Lorraine (famille de Guise)
afin de préserver le sang royal de Henri II de Valois
- Margot doit à nouveau s'enfuir de Carlat où elle s'était réfugiée

21/ de Saint-Brice à Usson
- Margot est fait prisonnière par le marquis de Canillac
alors que Catherine arrive chez Henri de Navarre pour parlementer
>> p. 211 compte-rendu de l'entretien de Henri de Navarre avec Catherine de Medicis
n.b. un compte-rendu très intéressant

- la mort de Margot, emprisonnée dans la forteresse de Usson, est envisagée
mais elle restera prisonnière jusqu'à ce qu'un accord
soit arrangé définitivement avec Henri de Navarre

22/ le suprême défi
- sensible aux charmes de Margot et déçu par l'ingratitude du roi,
le marquis de Canillac change de camp
et devient en quelque sorte le prisonnier de la prisonnière
- Margot aura eu donc plus de chance
que sa contemporaine, Marie Stuart, exécutée le 17.2.1587

- la guerre civile continue avec succès et contre-succès de part et d'autre
- en 1589, mort du duc de Guise, assassiné à Blois et mort de Catherine de Medicis
- ayant déshérité Margot, l'héritage de Catherine de Medicis
revient à Charles de Valois, fils naturel de Charles IX et de Marie Touchet
- réconciliation entre Henri III et Henri de Navarre,
effondrement de la Ligue, siège de Paris et mort d'Henri III le 2.8.1589,
assassiné par le fanatique Jacques Clément

23/ l'arche de salut
- Henri de Navarre ne voulant pas se reconvertir après la mort d'Henri III,
la guerre civile éclate à nouveau
- dans un premier temps, Henri bat les troupes du duc de Mayenne, chef de la ligue,
à la bataille d'Arques mais Henri doit malgré tout se replier,
le 14.3.1590, Henri remporte la bataille d'Ivry
- Margot supporte cette guerre dans son arche de salut: la forteresse d'Usson

- deux chefs de guerre se distinguent:
le duc de Nemours pour la ligue et Charles de Valois pour Henri de Navarre
- Philippe II fait valoir ses droits sur la couronne de France
par le biais de l'Infante Isabelle, fille d'Henri II
- Henri de Navarre pour affermir son pouvoir royal
pense à se reconvertir et cherche à se remarier,
il engage alors un procédure de divorce à l'encontre de Margot

24/ une fragile réconciliation
- un accord verbal sur leur divorce est conclu entre Henri et Margot
- la couronne de France échappe à Philippe II
qui voulait marier l'Infante Isabelle
(qui deviendrait reine de France) à un autrichien,
ce qui provoque un mouvement populaire en faveur de Henri de Navarre
(conférence de Suresnes, le 29.4.1593)
Henri accepte de se reconvertir au catholicisme (Paris vaut bien une messe)

- le pape Clément VIII Aldobrandini
ne veut toutefois toujours pas accorder l'absolution à Henri de Navarre
- en septembre 1594, Henri de Navarre s'établit au Louvre
avec sa favorite Gabrielle d'Estrée

25/ Dieu aime cet état
- le 27.12.1594 Henri échappe à un attentat fomenté par le jésuite Jean Chatel
- les jésuites sont bannis mais les négotiations avec le Saint-Siège
s'en trouvent rompues et la guerre reprend cette fois contre Philippe II
- nouvelle réconciliation avec le pape Clément VIII
qui lève l'excommunication sur Henri
mais les troupes espagnoles s'emparent de Calais et d'Amiens
- le peuple français est mencacé par la peste et la famine, la détresse est grande

- las de la guerre, Philippe II abandonne ses droits sur la couronne de France ,
une paix civile et religieuse est conclue (Edit de Nantes, le 13.4.1598)

- Henri aimerait marier sa concubine Gabrielle
mais la raison d'état lui commande de prendre une femme noble
- en 1598, une occasion se présente
en Marie de Medicis, fille de Jeanne d'Autriche et petite-fille de Charles-Quint,
en outre, cette alliance accomoderait beaucoup les finances du royaume de France
qui avait une dette énorme envers les Medicis, les banquiers de la couronne,
mais c'était rétablir les relations avec la famille de Catherine de Medicis

- le pape donne son accord pour le mariage avec Marie de Medicis
mais Henri tient encore à sa maîtresse Gabrielle d'Estrée
- (par acte de Dieu), Gabrielle d'Estrée est frappée d'éclampsie
et est abandonnée par Henri de Navarre

n.b. l'éclampsie est une crise convulsive généralisée souvent suivie de coma
frappant les femmes enceintes en hypertension

26/ un vrai office de frère
- Margot écrit ses mémoires
- tout en considérant son mariage avec la princesse de Florence
qui devait lui apporter 600'000 écus d'or en dot, Henri entame une nouvelle liaison
avec Henriette d'Entragues, fille de Marie Touchet que Henri surnommera "la guêpe"
- entretemps, l'annulation du mariage royal avec Margot
est prononcée par le Saint-Siège le 17.12.1599
et le contrat de mariage avec Marie de Medicis le 25.4.1600
- Henri romp alors avec Henriette d'Entragues et le 2.9.1601,
c'est la naissance du dauphin Louis, fils de Marie de Medicis
alors que Henriette mettait au monde presque simultanément un autre fils du roi
qu'on appela Gaston de Verneuil

27/ le retour
- nouveau complot autour d'Henri IV par les Grands Féodaux
dont Turenne, duc de Bouillon et chef des protestants
avec la participation du duc d'Epernon et de La Trémoille
mais la conspiraton est déjouée par Henri IV
- Margot quitte la forteresse d'Usson pour se rendre à Boulogne, puis à Paris
mais sans l'assentiment du roi qui finit toutefois par lui accorder cette faveur

28/ encore l'amour et la mort
- rapprochement de Margot avec Marie de Medicis
et surtout avec le dauphin Louis, mais Margot était maintenent devenue
une vieille femme chauve (elle utilisait une perruque) et prenait de l'embonpoint
- Saint-Vincent de Paul alors un jeune homme
fut un temps son aumônier et Margot ne refusait jamais
de faire une aumône à ses pauvres

29/ cette vieille sainte plâtrée
- Margot fait donation de ses biens sous réserve d'usufruit au dauphin Louis
- Margot se livre toujours encore aux plaisirs de l'amour et à celui des arts,
sa maison devient le rendez-vous des écrivains et autres intellectuels

30/ le dernier drame
- Henri refuse de sacrer sa femme Marie, reine de France,
afin qu'elle ne puisse devenir Régente à sa mort
- le 13.5.1610, Henri doit toutefois s'y résoudre
et la célébration a lieu à la basilique St-Denis,
c'est une cruelle déception pour Margot
- le 14.5.1610 Henri est assassiné par Ravaillac

- Marie de Medicis devient Régente du royaume,
mais Margot apprend de Jacqueline d'Escoman (une femme de chambre)
des détails sur le complot contre le roi où semble être mêlés d'Epernon et les Concini,
-l'affaire sera ajournée et classée sans suite vu la qualité des accusés

31/ les dernières parades
- en 1614, les principaux seigneurs lèvent à nouveau l'étendart de la révolte
mais Margot se tient à l'écart
voulant passer la fin de sa vie convenablement à la cour
- mort de Margot le 27.3.1615 à l'âge de 62 ans,
elle lèguera ses biens comme convenu à Louis XIII qui les refusera
suite aux dettes énormes (600'000 écus) contractés par Margot
- mariage la même année entre Louis XIII et Anne d'Autriche

32/ une perle rose et noire
- les mémoires de Margot reçoivent de nombreuses éloges
dont l'un particulièrement de Richelieu qui n'était pas d'habitude prodigue
de semblables louanges dans ses prorpes mémoires
- il est resté de Margot l'image d'une Messaline cultivée,
la "merveille" fut toutefois la victime de son époque,
une époque païenne et fanatique, sans morale ni compassion
- Margot fut sans conteste humaniste avec un grand raisonnement
mais elle n'eut pas la force de dominer son tempérament

>> biographie et histoire détaillée de la reine Margot
ainsi que des évènements politiques ayant marqués son époque
mais surtout de la vie et des intrigues se déroulant à la cour des rois

note: l'Escadron volant
= équipage de belles femmes volages accompagnant Catherine de Medicis
et dont le charme certain servait à Catherine pour influencer
ses adversaires dans le sens de sa politique

annexes
- couverture du livre
- portrait de la reine Margot et de Catherine de Medicis
- mariage de Henri IV avec Marie de Medicis
- carte le la Haute et Basse Navarre


Information
François-Hercule est le dernier fils de Henri II et de Catherine de Médicis,
de petite taille, il est pourtant baptisé sous le nom de Hercule,
avant de prendre le nom de son frère François, mort en 1560.
prince rebelle, il est particulièrement jaloux de son frère Henri d'Anjou
qui est favorisé par sa mère,
tout l'oppose avec son frère, son caractère, son allure: il est très laid,
son visage est profondément marqué par la petite vérole,
à la Cour de Charles IX, il prend la tête du parti des Malcontents
et complote avec Henri de Navarre pour s'imposer comme successeur du roi
à la place de son frère Henri qui est devenu roi de Pologne,
il est finalement arrêté et retenu à la cour sous surveillance.
par la suite, humilié à la Cour de son frère Henri III,
il s'enfuie de Paris à travers un trou dans les remparts,
rejoint par les protestants de Navarre, une cinquième guerre de religion s'ouvre alors,
où François obtient la "paix de Monsieur"
qui rétablit la liberté de culte pour les protestants,
il reprend triomphalement sa place à la Cour en se réconciliant avec son frère,
il est alors à l'apogée de sa puissance politique
et est envisagé pour épouser la reine d'Angleterre Elisabeth Ière (de 22 ans son aînée),
en 1579, il est invité par Guillaume d'Orange
à devenir le souverain des provinces des Pays-Bas,
il subit cependant un échec militaire à Anvers
puis meurt subitement de la tuberculose en 1584
couvertures:
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