no 17, pour que vive le diable

série: Angoisse/Steiner
éditeur: Fleuve Noir
auteur: Steiner Kurt
classement: biblio3
année: 1956
format: broché
état: TBE
valeur: 30 €
critère: **
remarques: pour que vive le diable, no 17

thème de la magie à travers les civilisations

- Paris en 1950, la femme Myrrha cherche soi-disant
à éliminer son mari en simulant un accident
et elle présente alors une force physique anormale,
mais ce n'est pas vraiment son épouse, c'est un genre de robot
produit par un magicien jaloux du mari Christian Segurol
et maintenant c'est le mari qui veut éliminer sa femme

- où Christian apprend que sa femme est en fait
un robot (golem) à qui on a donné les traits de Myrrha
selon une ancienne recette de magie juive (la kabbale)
imaginée par un inventeur diabolique
et le mari ne sait plus très bien distinguer
entre la vraie et la fausse épouse

>> p. 111 découverte de plusieurs femmes immobiles
et silencieuses, vêtues de façon identique,
toutes avaient le visage de Myrrha
>> p. 121 le périple dans le labyrinthe souterrain

- finalement, Christian Segurol apprendra à distinguer
les vrais humains des faux en appuyant
son doigt sur leur front, ce qui les fait retourner
en poussière, mais vu la force physique anormale de ces golems,
Christian n'arrivera souvent pas à effectuer ce geste salvateur

- ce ne sera pas une fin heureuse, car ce sont les golems
qui prennent contrôle de la planète et les deux antagonistes,
Myrrha et Christian ne pourront empêcher les golems
de prendre le pouvoir, Myrrha sera enterrée vivante
et Christian interné dans un asile psychiâtrique

>> l'idée est bien imaginée et la trame assez bien conçue,
malgré que le récit tire parfois en longueur,
bref une angoisse mêlée de folie sur fond de science-fiction


nomenclature
- golem = dans la mystique puis la mythologie juive,
un être artificiel, généralement humanoïde, fait d’argile,
incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre,
façonné afin d’assister ou défendre son créateur
- la kabbale = tradition ésotérique du judaïsme,
présentée comme la loi orale et secrète donnée
par YHWH (Dieu) à Moïse sur le mont Sinaï
- ajonc = arbuste très épineux parfait en haie défensive
et en sol pauvre et sec, sa floraison jaune est très décorative
- hallier = groupe de buissons serrés et touffus
- faire du pis qu'on peut = faire le plus de mal qu'on peut


couvertures:
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