Empire romain (l')

série: Histoire (Rome)
éditeur: Payot
auteur: Homo Léon
classement: biblio33A
année: 1925
format: broché
état: TBE
valeur: 6 €
critère: **
remarques: l'empire romain
le gouvernement du monde,
la défense du monde, l'exploitation du monde

- l'empire romain commence avec sa consolidation
durant le règne d'Auguste
- celui-ci cumule les fonctions de la puissance tribunienne,
du droit d'intercession et de l'imperium proconsulaire
= puissance impériale = premier de l'état = princeps
- début des fonctionaires (légats),
de la garde prétorienne et des chefs d'armée
- le préfet de l'annone = magistrat chargé
d'assurer le bon approvisionnement en grains de Rome
- le préfet des vigiles commande le corps des vigiles urbains
et est chargé de la lutte contre
les incendies et de la police nocturne
- il y a aussi la commission des eaux (aqueducs, égouts),
des travaux publics et des routes

nomenclature
- senatus consulte = texte formulant l'avis du sénat romain
et laissant aux magistrats le soin
d'en assurer l'application
- consul suffect = sous la République,
consul élu en remplacement d'un consul mort
avant l'expiration de ses pouvoirs
- prétoire = tribunal où le préteur rendait la justice
- préteur = magistrat romain chargé de la justice
et aussi gouverneur de province (prétoire)
- puissance tribunienne désignait le pouvoir spécifique
du tribun de la plèbe = magistrat élu de la plèbe
pour une durée d'un an par le concile plébéien
- la plèbe = partie du peuple (populus) romain,
c'est-à-dire les citoyens romains, distincts des esclaves,
les plébéiens se définissent par opposition aux patriciens
ou aux élites du pouvoir
- droit d'intercession = droit d'intervenir
auprès de quelqu'un en faveur d'une personne
- imperium proconsulaire = commandement et autorité
sur tous les proconsuls, dès lors que les proconsuls
commandent chaque province, la a plupart de l'armée romaine
y cantonne, ainsi, en commandant les proconsuls,
l'empereur acquiert le commandement
de la quasi-totalité de l'armée romaine
- rescrit = texte de l'autorité impériale
dans l'empire romain ayant force exécutive
- péripatétisme = philosophie qui se rapporte aux pensées d'Aristote


chapitre premier:
Auguste et la dynastie julio-claudienne
- Auguste (27 BC à 14 AC) =
imperator Caesar Divi Filius Augustus,
le sénat lui donne le titre de princeps = le premier
(primus inter pares) et augustus = le plus illustre

- Tibère (14-37) et Caligula (37-41)
- Claude (41-54), Néron (54-68) =
le dernier de la dynastie des julio-claudiens
s'en suit la crise de 68-69 avec les empereurs
Galba, Othon et Vitellius

chapitre deuxième: les Flaviens et les Antonins
- Vespasien (69-79), révolte juive et batave
- Titus (79-81), éruption du Vésuve
- Domitien (81-96)
- Nerva (96-98)
- Trajan (98-117), le conquérant
- Hadrien (117-138), le voyageur
- Antonin (138-161)
- Marc-Aurèle = Annius Verus (161-180)
- Commode (180-192)


chapitre troisième: la crise du IIIème siècle
a) les Sévères
- Pertinax (193, meurt après 3 mois de règne)
- Didius Julianus (193), l'empire aux enchères
- Septime-Sévère (193-197), le militaire,
acclamé empereur par les deux armées
du Danube (12 légions) et d'Orient (8 légions),
il rétablira l'unité de l'empire
- Caracalla (211-217)
- Macrin (217-218)
- Elagabal (218-222)
- Sévère Alexandre (223-235)
- après lui, se développe une anarchie militaire de 235 à 268,
une série d'empereurs aux règnes très courts
se succèdent jusqu'à Valerien
- Maximin (235-238)
- Gordien III (238-244)
- Philippe (244-249)
- Decius (249-251)
- Trebonianus Gallus et Aemilianus (251-253)

- Valerien (253-260), meurt prisonnier des perses
- Gallien (260-268), fils de Valerien, crise dans l'empire,
règne de Zenobie, plusieurs tentatives
sécessionnistes se succèdent dans l'empire

b) les empereurs illyriens
- Claude II (268-270)
- Aurelien (270-275) qui soumet le royaume de Zenobie
et reconstitue l'empire dans son entier
- Probus (276-282)
- Carus (282-283)
- Carinus (283-285) et Numerianus, tous deux
fils de Carus meurent assassinés

- le monothéisme solaire restera jusqu'au christianisme
la religion officielle de l'empire


chapitre quatrième: le Bas-Empire (285-476)
- Dioclétien (285-305), fonde la tétrarchie,
- il se fait proclamer empereur par ses troupes,
gouverne d'abord avec son collègue Maximin pour l'Occident
- en 293, deux nouveaux césars assistent les deux empereurs:
Constance Chlore (Occident) et Galère (Orient),
ce fut le système de la tétrarchie règlant en outre
les problèmes de successions, mais aussi hiérarchisation
dans une administration centrale et violente persécution des chrétiens
- lors de l'abdication de Dioclétien et de Maximin,
les 2 césars deviennet empereurs avec deux nouveaux césars:
Maximin Daïa et Sévère (305-306)
- quand Constantin le Grand (306-337) prend le pouvoir,
c'est le début d'une anarchie avec quatre prétendants:
Constantin, Maxence, Licinius et Maximin Daïa
- en 312, il n'en restait plus que deux:
Constantin en Occident et Maximin Daïa en Orient,
mais en 324 Maximin est vaincu par Constantin
qui rétablit l'unité impériale avec la séparation
des pouvoirs civils et militaires
- Constantinople (l'ex Byzance) devient la capitale
et la nouvelle Rome de l'empire, cette fois christianisé,
l'empire païen avait vécu et l'empire chrétien s'ouvrait

- début des intrigues et luttes entre les fils de Constantin
(Crispus, Constantin II, Constance et Constant)
- Constance II (337-361) reconstitue l'empire en 353
- à la mort de Constance II, Julien, un cousin,
arrive au pouvoir (361-363), il meurt en guerre
- Jovien (363-364) est le dernier de la dynastie de Constantin
- Valentinien I (364-375) et Valens (364-378)
issus de la garde prétorienne sont au pouvoir,
Valens fut écrasé par les goths à Andrinople en 378

dynastie des Theodose
- Théodose (378-395) rétablit l'empire, puis
- Honorius, son fils (395-423)
- Valentinien III (423-455), neveu de Theodose
- sous la tutelle de Stilicon, maître de la milice

- rivalité des deux mondes romains: Orient et Occident,
Rome est une première fois envahie par les
barbares d'Aleric et de Geiserich
- Valentinien III est assassiné pour le meurtre
d'Aetius, général romain, vainqueur des barbares
- la dynastie de Theodose s'éteint en Occident,
en 20 ans neuf empereurs se succèdent,
Majorien (457-461) sera le dernier empereur digne de ce nom
qu'ait connu l'Occident qui se décompose inexorablement

- Romulus August (connu sous le nom de
Romulus Augustule = petit Auguste), fils d'Oreste,
ex-lieutenant d'Attila, à 6 ans fut le dernier empereur d'Occident

- les grands condottieres: Stilicon, Aetius et Ricimer,
ce furent en quelque sorte les maires du palais
- Stilicon (360-408), un vandale, adopté par Théodose,
ne peut empêcher l'invasion barbare de 406
- Aetius, le dernier des romains, (395-454),
le vainqueur d'Attila aux champs catalauniques (451)
est assassiné par Valentinien III
- Ricimer (405-472, un aventurier suève sera
maître de l'Italie durant 16 ans


livre II
chapitre 1/ l'armée impériale
a) bases et principes du service militaire
b) les effectifs
- au temps d'Auguste, Rome avait conquit
le monde méditerranéen; d'offensive, l'armée
avait maintenant surtout une fonction défensive,
la vieille armée civique avait disparu et était dès lors
une armée de métier permanente et les légions
commencèrent à recevoir une numérotation stable
- la discipline restait très dure, mais il y avait au moins
trois avantages: la solde, les décorations
(hasta pura, vexillum et les couronnes)
ainsi que des primes diverses (donativum)
n.b. hasta pura = lance sans tête (cuspis),
comme le vieux sceptre grec (skêptron),
que le général romain donnait à titre
de récompense honorable au soldat;
vexillum = étendard ou drapeau des légion
>> p. 148 description de la couronne civique,
la plus haute décoration dont un soldat fût susceptible
- en plus de l'entraînement, le soldat était employé
à des travaux divers (construction des limes, castella,
routes, édifices publics, etc)

- les trois éléments de l'armée impériale:
la légion, les corps auxiliaires et
la garnison de Rome (garde prétorienne)
- au début, les esclaves étaient exclus du recrutement,
mais on engageait selon le droit pérégrin
= l'étranger libre qui ne jouissait ni du droit de cité,
ni du droit latin, toutefois à la fin du service,
on accordait souvent le droit de cité au vétéran
- le recrutement se faisait aussi selon l'impôt du sang
(obligation du service militaire, les nobles ne payaient
pas de taxes, mais payaient l'impôt du sang)

- sous Auguste, le nombre de légions se montait
à 30 légions (environ 200'000 hommes),
il y avait 9000 km de frontière
pour un empire de 80 millions de sujets
- la légion comportait 10 cohortes et chaque cohorte 3 manipules
(composée de hastati, principes et triarii),
chaque manipule formait 2 centuries (prior et posterior)

- le commandement comportait les officiers supérieurs
(tribuns, légats, préfets) et les sous-officiers (centurions)

>> p. 175 la marine
les romains par nature n'aimaient pas la mer
et depuis la dispariton de Carthage, l'effacement
de Rhodes et de l'Egypte, Rome se trouvait débarrassée
de toute concurrence maritime, par la suite
leur raison d'être était de faire la police
en Méditerranée, surtout contre les pirates
n.b. épigraphie = science auxiliaire de l'histoire
qui étudie les inscriptions sur matière durable

chapitre 2/ le système défensif

- d'abord les frontières naturelles (Rhin, Danube,
Euphrate et le désert), mais la Germanie et la Bohème
pour compléter la ligne de frontière ne purent
jamais être complètement conquises
- systère des protectorats tel l'Arménie
- système des glacis, exemple en Bretagne où
l'Ecosse du nord et l'Irlande ne purent pas être occupées,
champs décumates (Main et vallée du Neckar),
glacis danubien (Dacie) et oriental contre les parthes

- trois principales armées de couverture:
l'armée du Rhin (8 légions), celle du Danube
(12 légions) et d'Orient (10 légions),
celle d'Orient était la moins bonne en qualité
- légions secondaires en Afrique, Egypte et Bretagne
- légions intérieures en Espagne, Gaule et Italie

- les limes avaient un double but militaire et douanier
>> p. 215 description des deux limes de Bretagne
- l'angle droit formé par le Rhin et le Danube
au nord de Bâle, saillant offensif en territoire romain,
était le point faible des limes rhétiques
- en Orient, ce fut le système des limes ouverts
(limes de plaine avec une série de châteaux-forts = castella)

chapitre 3/ l'anarchie militaire
et la défense nationale au IVème siècle
n.b Haut empire et Bas empire, le Haut-Empire
s’acheva avec le commencement du Bas-Empire
dont la date approximative se situe à la fin
de la dynastie des Antonins (192 AC)
ou des Sévère (235 AC) ou encore du règne
de Dioclétien (284-305)

- effectifs insuffisants et défaut d'organisation,
aucune défense à l'intérieur de l'empire,
la couverture des frontières percée, l'empire était livré
sans défense aux invasions d'où la crise du IVème siècle
et non seulement les agresseurs barbares sont plus nombreux
et mieux organisés mais les invasions
se déchaînent sur toutes les frontières

- Gallien et Aurelien réorganisent les armées en créant
de nouveaux corps de cavalerie mobiles,
toutefois en 285 AC les limes germaniques
étaient pratiquement perdus tout comme la Dacie

- au Vème siècle, les empereurs durent doubler
les effectifs malgré le problème des finances,
le recrutement des esclaves fut possible en les affranchissant,
toutefois la qualité faisait défaut,
ce fut la barbarisation de l'armée romaine

- en 354, les alamans envahissent le pays de helvètes,
sur les limes du Danube, les goth étaient
les principaux envahisseurs,
en Orient les sassanides ont remplacé les parthes,
construction de castella au lieu de limes défensifs continus
>> p. 246 dans la section du Haut Rhin constructions
des camps légionnaires, tel celui de Vindonissa,
mais aussi de châteaux-forts (Ober interthur,
Eschen et Arbon sur le lac de Constance
et aussi de Bâle à Constance (Zurzach,
Niedermumpf, Kaiseraugst, Rauracum = Bâle)
et sur le Rhin inférieur (Argentoratum = Strasbourg,
Moguntiacum = Mayence, Vangiones = Worms)

- sous le Bas empire, fortification des cités intérieures
telles Milan, Ravenne, Aquilée, Vérone et Rome
>> p. 253 description de l'enceinte de Rome avec 383 tours
de 10 m de haut sur une longujeur de 20 km


livre II l'exploitation du monde
chapitre 1/ les charges du monde
a) les libertés nationales
- durant sa conquête, Rome aura détruit le peuple de Carthage
et dispersé le peuple juif, mais ce ne fut que des exceptions,
car en général Rome respecta les diverses nationalités
et pour les pays vaincus, ce sera le règne de la province,
Rome ne demandera que des hommes et de l'argent,
les cités gardent leurs libertés municipales

>> p. 266 l'édit de Caracalla (212), en étandant
à l'ensemble des habitants de l'empire le
privilège
de la cité, en fait des citoyens romains

- la division des deux empires correspond aussi
à une réalité linguistique: à l'Occident le latin
et à l'Orient le grec
- sous le Bas empire, le monde romain sera
divisé en diocèses (14 vers le Vème siècle)

b) les hommes, les contingents militaires
- les légions commencent à se recruter
principalement dans les provinces
- 80 millions d'habitants dont 45 pour la partie latine
et 35 pour la partie grecque avec une armée
d'environ 400'000 hommes soit 2,2%
de la population masculine libre et dès le début du IIIème siècle,
les contingents militaires provenant de l'Italie
sont devenus pratiquement insignifiants

c) l'argent, les charges financières
- déjà Auguste effectue un remaniement des finances
avec l'introduction d'un impôt sur les successions
et sur les ventes (4% sur les ventes d'esclaves),
par contre les citoyens d'Italie ne payant pas d'impôt direct
- établissement des cadastres (oeuvre longue et compliquée,
effectués par les censitores, les impôts indirects
provenant principalement des douanes (importation)
- le centre du service était à Rome sous la direction
du promagister assisté par les questeurs sénatoriaux
et par le procurateur impérial dans les provinces
>> p. 291 l'aerarium et le fiscus étaient
les deux caisses principales de l'empire et donnaient lieu
à un double budget et à une double administration

chapitre 2/ l'apport de Rome
a) l'essor économique
- l'empire procure à son monde la paix romaine
qui donne une unité politique et économique
ainsi qu'une unité linguistique, monétaire et juridique
- outre la paix romaine, l'empire apporte l'outillage économique
(personnel et matériel, notamment les ports maritimes,
le réseau routier et la monnaie)
>> p. 297 les voies de communications dans l'empire,
(29 voies en Italie qui desservent les diverses régions
de la péninsule telle la via Flaminia, Aurelia, Appia, etc)

b) la production: agriculture et industrie
- sous l'empire, Rome et l'Italie, du point de vue agricole,
sont à la charge des provinces (Sicile, Espagne,
surtout l'Afrique et l'Egypte pour le blé)
- grand développement de l'industrie: marbre,
mines d'or et d'argent, fer, cuivre, étain,
poteries, mosaïques, teintureries, pourpre, etc

- dans l'empire, le commerce se suffit à lui-même,
mais il y a aussi de nombreuses importations
(épices, métaux précieux, ambre, soie, bêtes féroces, etc)
>> p. 305 par mer, les deux empires romains et chinois
se trouvaient déjà en relations directes
- Antioche et Alexandrie sont respectivement
la seconde et la troisième ville de l'empire
- vers Rome, converge toute la vie du bassin méditerranéen
>> p. 306 Rome, transformée en port de mer
grâce à la proximité d'Ostie, est devenue
au point de vue économique la principale place
régulatrice du marché mondial

c) la romanisation
- de par l'extension du droit de cité,
celle-ci est considérable avec l'armée, l'administration,
les fondations de cités, la religion, l'art et la langue
>> p. 308 les principaux moyens pour obtenir le droit de cité:
la faveur impériale, la gestion d'une magistrature municipale
et le service militaire
- l'édit de Caracalla (212 AC) eut une portée énorme
- l'armée et l'administration sont de puissants agents
de romanisation ainsi que les vétérans
envoyés dans les colonies militaires
- le meilleur exemple de romanisation sera
la Gaule gallo-romaine

d) la religion et la langue
- les dieux étrangers (Baal, Mithra) sont le plus souvent
assimilés dans le panthéon romain
n.b. à l’origine, le panthéon était un temple dédié
à toutes les divinités de la religion antique
- seuls les juifs et les chrétiens restèrent intransigeants
>> p. 314 la personne de l'empereur devint l'objet
et le centre de la religion impériale (durant sa vie et sa mort)
- à la mort de l'empereur, un décret spécial le place
au rang des "divi" et lui accorde les honneurs de l'apothéose
= déification des empereurs romains et des héros après leur mort
- le grec resta la seconde langue de l'empire

e) l'art et la littérature
- l'Italie tient une place d'honneur avec en outre
Virgile, Tite-Live, les deux Pline, Tacite, Horace et Suétone
- les régions de langue grec poursuivent aussi
leur évolution littéraire avec Diodore de Sicile, Strabon,
Josèphe, Plutarque, Arrien, Dion Cassius et autres
>> p. 322 les grands centres hellénistiques:
Antioche, Alexandrie et Athènes restent
les capitales intellectuelles du monde grec ,
Rome en étant la capitale politique
>> p. 324 l'art romain résidera surtout dans l'architecture:
basiliques, théâtres, amphithéâtres, cirques, portiques,
ponts, thermes, aqueducs, etc sans oublier
le magnifique réseau des voies romaines
qui atteint sous l'empire son degré de perfection


chapitre 3/ vers la ruine économique
a) le problème de la dépopulation
- deux facteurs importants concernent le citoyen romain:
les pertes lors des nombreuses guerres et l'extension du célibat
>> p. 333 la loi Pappi Poppaea décrétée par Auguste
en faveur du mariage et la lex Julia de adulteriis
et de pudicitia contre l'adultère
- le divorce fut rendu moins aisé et autorisation
du mariage entre citoyens et affranchis
- avantages fiscaux pour les familles à partir de deux enfants,
création d'institutions de bienfaisance

b) la crise économique
- dès le IIIème siècle, crise financière par
la déprédation de la monnaie
>> p. 339 le système monétaire romain:
l'aureus (étalon-or) = 25 deniers = cent sesterces = 400 as

- crise économique et politique grave
de Sévère Alexandre (235) à Dioclétien (285)
- au dehors de l'empire, c'est l'invasion
de toutes les frontières avec la formation
de dynasties régionales, les approvisionnements
n'arrivent plus en Italie, la spéculation
sous forme d'accaparement est générale
- en 301, pour freiner l'inflation, Diocletien impose
l'édit du maximum, notamment pour le prix du blé,
le payement par nature revient en usage


chapitre 4/ la chute de l'empire d'Occident
- au début du Vème siècle, l'empire a la forme
d'une monarchie absolue, l'empereur est le maître suprême,
il a comme titre dominus

a) description de l'empire d'Occident et d'Orient
- l'Occident avec trois diocèses: Espagne, Gaule et Bretagne
ainsi que la préfecture d'Italie avec Milan comme capitale
et trois diocèses: Italie, Rome et Afrique
- l'Orient
a) préfecture d'Illyricum (capitale Thessalonique)
avec deux diocèses: Dacie et Macédonie
b) préfecture d'Orient (capitale Constantinople)
avec cinq diocèses: Thrace, Asie, Pont, Orient et Egypte

b) l'Eglise et l'Etat
- l'orthodoxie catholique a triomphé de tous ses adversaires
et de par l'écrasement du paganisme et de l'arianisme,
reconstitue à son profit l'unité religieuse de l'empire
>> p. 376 au lendemain de la crise épouvantable
du IIIème siècle à laquelle l'empire n'avait survécu
que par miracle, le monde s'est trouvé en présence
d'une véritable résurrection dont les grands réformateurs
du IVème siècle peuvent recueillir l'honneur,
mais si ils ont pu prolonger la durée de l'empire,
ils ont été incapables d'en prévenir la chute finale

c) les grands invasions
- les wisigoths sous la conduite d'Alaric
qui dès 401 envahissent l'Italie du nord,
en 405 deuxième invasion par Ragadaise,
ces invasions aboutiront à la fondation de royaumes barbares:
(franc, burgonde, wisigoth, suève)
- les vandales occupent l'Afrique sous la conduite de Geiserich
- les huns menés par Attila ravagent la Gaule
avant d'être vaincus par Aetius aux champs catalauniques (451)

d) la politique romaine et les barbares
- ayant renoncé à l'offensive, l'empire romain
n'avait plus que deux options:
la politique de résistance et la politique de concession
- berceau de la conquête, l'Italie restait le dernier réduit
après que toutes les autres provinces durent être abandonnées
- la Bretagne, abandonnée par Rome, subit l'invasion des saxons
et plusieurs habitants se réfugièrent en Armorique
- la Gaule, morceau par morceau, va tomber aux mains
des barbares (francs, burgondes, etc),
avènement de Clovis en 481
- l'Espagne en 409 fut partagée entre les barbares
(surtout wisigoths)
- l'occupation de l'Afrique fut l'oeuvre des vandales
- le dernier empereur Romulus n'avait plus que le nom
et dépossédée de toutes ses provinces,
l'empire romain prit fin en 476

>> un récit assez intéressant, surtout très détaillé
avec toutefois quelques longueurs, mais une analyse bien étudiée


annexes
- couverture du livre
- sigle de l'empire romain
- deux cartes de l'empire romain
- tableaux sur la chute de l'empire
- la monnaie aureus

Information
- Léon Pol Homo (1872-1957) est un enseignant
et un historien français, spécialiste d'histoire romaine,
parmi ses principaux écrits:
- l'Italie primitive et les débuts de l'impérialisme romain
- la civilisation romaine
-les empereurs romains
- le Haut Empire
- le règne d'Auguste
- Vespasien, l'empereur du bon sens
ainsi qu'une biographie d'Alexandre le Grand
couvertures:
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