Alexandre (jeunesse d'), tome 2

série: Alexandre le Grand
éditeur: Poche
auteur: Peyrefitte Roger
classement: biblio2A
année: 1977
format: broché
état: TBE
valeur: 5 €
critère: **
remarques: deuxième volume sur la jeunesse d'Alexandre

1ère partie
discussion avec Philippe, son père,
guerre contre les Gètes et les Triballe

>> p. 523 malgré la justice, les forts exercent leur pouvoir
et les faibles cèdent (Philippe dixit)
- Philippe avait comme règle de n'être jamais en infériorité,
de plus d'un 1/3, façe à l'ennemi,
des mercenaires étaient engagés mais ils ne vaudraient
jamais les soldats de leur propre pays
- annonce de mariage entre Philippe et Cléopâtre, nièce d'Attale
et entre Cléopâtre, soeur d'Alexandre,
avec Alexandre Molosse, roi d'Epire
- préparatifs de guerre contre les Gètes du roi Athéos

>> p. 530 les Thessaliens étaient réputés pour leur goût
de la bonne chère, de la boisson et de la luxure
>> p. 531 description d'un festin à la cour de Philippe
(le faisan, le thon et le citron = pomme médique)
>> p. 541 Europe, fille du roi de Phénicie,
avait traversé la mer sur le dos de Jupiter
changé en boeuf, d'où le nom de Bosphore
>> p. 543 le roi Byzas, fondateur de Byzance
>> p. 545 les traîtrises de Philippe (leur énumération)

>> p. 548 réflexion sur les obligations et maximes des rois
(l'art de se faire aimer pas ses soldats)
- Alexandre au contact de son père se perfectionnait
dans l'art de commander

>> p. 550 alliance avec les Agrianes,
fondation de Philippopolis
>> p. 554 trois, le nombre de la perfection
chez les Pythagoriciens
(comparé avec le chiffre sept, >> voir tome 1)

>> p. 559 début de bataille contre les Gètes,
victoire de Philippe par manque d'organisation
et de discipline chez les Gètes
- Philipe pousse sa campagne contre les Scythes,
mais ceux-ci se dérobent
- description des Scythes (jamais ce peuple ne se lavait,
mais il connaissait l'usage du sauna!)

2ème partie, guerre contre les Gètes et les Triballe

>> p. 570 mention du pays des Hyperboréens
= pays du soleil éternel avec une nuit de 24 heures tous les 6 mois
et le pays des Cimmériens = pays de la nuit éternelle

>> p. 574 échaffourée avec une tribu Triballe,
Philippe est gravement blessé à la cuisse et est sauvé par Alexandre
(père, ne regrette pas une blessure qui à chaque pas
que tu feras te rappellera une expédition
où tu as vaincu des peuples redoutables
et fondé des villes aux confins du monde grec)

>> p. 580 discussion sur le thème de "barbare"
>> p. 585 visite dans les mines de Pangée
d'où était extrait l'or pour la monnaie macédonienne

>> p. 587 Philippe prépare la guerre contre Athènes
tout en leur proposant la paix
>> p. 594 sécurité sociale pour les soldats macédoniens
morts ou blessés durant les expéditions militaires
>> p. 596 retour à l'étude de Mieza pour Alexandre

3ème partie, étude et dissertations
- la maison de Mieza était le palais royal d'Alexandre
>> p. 600 les abeilles, insectes dont Aristote
jugeait l'intelligence supérieure à celle des hommes
>> p. 601 Marsyas de Pella qui deviendra l'historien d'Alexandre
information
Marsyas de Pella est un historien macédonien originaire de Pella,
né vers 356, mort en 294 av. J.-C.
fils de Périandre, il est le demi-frère
du diadoque Antigone le Borgne
et le contemporain d'Alexandre le Grand,
dont il serait l'un des compagnons d'éducation,
en 306 av. J.-C., il est désigné par Démétrios, fils d'Antigone,
pour commander une division de sa flotte à la bataille de Salamine de Chypre,
démontrant qu'il n'a pas été qu'un simple homme de lettres
et qu'il a suivi la fortune de son demi-frère;
Marsyas est l'auteur d'une Histoire de la Macédoine
(ou Makedonika) en 10 livres qui s'arrête en 331 av. J.-C.
après la conquête de l'Égypte,
il n'en reste que quelques fragments,
il est cité notamment par Athénée de Naucratis,
Plutarque, Trogue Pompée via Justin et Harpocration,
la Souda évoque aussi une éducation d'Alexandre
et une histoire de l'Attique (Attica) en 12 livres
mais les modernes considèrent que cette dernière œuvre
a pour auteur Marsyas de Philippes

>> p. 602 commentaires et réflexions sur la cuisine,
les plaisirs de la table et sur les aliments d'Alexandre
qui préférait les fruits et par dessus tout la pomme

>> p. 606-615 dissertation sur le bonheur
- le bonheur dépend de nous-mêmes,
de nos échanges avec les autres, de notre état dans la cité
et de notre manière d'envisager les dieux
- les quatre avantages que l'on doit souhaiter à un homme:
la santé, la beauté, la richesse bien acquise et l'amitié
(des amis de son âge) selon Aristote
- de tous les bonheurs, le plus malaisé à instituer
est le bonheur de la multitude (des peuples?),
pour Alexandre, le bonheur consistait essentiellement
dans l'action et dans le plaisir, confondu pour lui avec l'amour
- d'où l'on peut démontrer que le bonheur est étranger
aux choses du dehors et que nous nous le créons
en sublimant notre nature
- l'homme heureux (selon Socrate) = l'homme bien portant,
riche, courageux et instruit mais aussi d'être né parmi les hommes
et non parmi les animaux, de l'avoir fait homme
plutôt que femme (!) et grec plutôt que barbare
- qui peut nier que la richesse ne soit qu'un élément du bonheur?
il n'y a pas de temple de la pauvreté
= honteuse divinité selon Euripide
- la fortune = la science de Thalès qui amassa une fortune
en prouvant que l'on peut s'enrichir
par la science de l'observation et de la prévision
- vivre mal vaut mieux que bien mourir (Euripide)
- un jour de vrai bonheur compense cent jours de malheur,
sans quoi la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue (selon Solon)
- ne regarde personne comme heureux avant qu'il ait traversé
le terme de la vie sans avoir souffert rien de triste (Sophocle)
- les conclusions d'Aristote:
il conclut qu'une cause du bonheur
est l'accomplissement de ses désirs,
la gloire étant l'idéalisation de tous les désirs,
il est néanmoins un point
où il recommende la modération, c'est le plaisir
- assurer l'équilibre entre les besoins du corps
et ceux de l'âme est la clef du bonheur
- pour Alexandre, l'amour était le plus grand des bonheurs
(avec la gloire aussi!)

>> p. 610 théorie de la moyenne (selon Cléobule)
- le meilleur, c'est ce qui est moyen,
définition de la vertu: ce qui se tient au milieu,
c'est à dire éloigné des deux extrêmes
- c'est la classe moyenne qui maintient les institutions de la cité
et non les pauvres qui sont susceptibles d'envie
et non les riches, souvent inutiles et préoccupés d'avoir davantage

>> p. 616-622 dissertation sur la politique
et la démocratie par Aristote
- dans une monarchie, comme la Macédoine,
le mouvement vient d'en haut,
dans une démocratie, il vient du bas mais pas nécessairement pour abaisser,
la démocratie d'Athènes est la plus parfaite des démocraties:
c'est la force de son gouvernement d'avoir des assises populaires

citations d'Aristote:
- ni Philippe, ni Alexandre n'auriez remporté de victoires
si vous aviez mené au combat des troupeaux d'esclaves
ainsi que le faisait Xerxès,
les soldats sont prêts à mourir pour vous
parce qu'ils vous aiment,
ils bâtissent des villes avec cet amour,
il ne peut donc y avoir de monarchie solide
sans un consentement populaire qui équivaut à la démocratie
- le levier de la démocratie: l'espérance,
chacun espère grandir et que le voisin diminue,
on mange son pain sec à la fumée du rôti
- la liberté de parler est un avantage de la démocratie
et le génie des Athéniens a été d'inventer ces mots d eliberté
et de démocratie qui flattent le peuple,
comme une compensation à l'absence de bonheur
- la démocratie repose sur une idée aussi sublime que fausse: l'égalité
les hommes ne naissent égaux qu'en apparence,
ils se distinguent tout de suite les uns des autres,
selon les qualités qu'ils ont reçu de la nature,
en dehors même des conditions de leur naissance
qui les divisent en classes
- sans l'intelligence, qu'est-ce que la richesse?
- l'esclavage est la forme monstrueuse de l'inégalité
mais il en est la conséquence naturelle,
il existe du reste, sous un autre nom, pour les hommes libres
puisqu'il y en a toujours qui sont assujettis à d'autres
et qui doivent leur obéir
- Athènes qui vante la liberté s'accomode très bien
de ses 400'000 esclaves

4ème partie, l'hiver à Mieza

>> p. 622 neige et chauffage
outre le cèdre et le thuya, on brûlait aussi du figuier écorcé
(qui ne produisait pas de fumée)
et le plus beau spectacle selon Alexandre
est celui du feu qui brille dans une maison un jour d'hiver
- seules les chambres d'Alexandre possédaient des fenêtres à châssis de verre égyptien,
les autres avaient des châssis de toile huilée ou de mica
- autres activités d'Alexandre:
les bains d'étuve, connus depuis la campagne contre les Scythes,
la musique qu'il fallait écouter dans le silence des passions,
le chant, la danse, la poésie, les comédies théâtrales
mais aussi la gymnastique et la chasse
- Alexandre avait une propension au sommeil
qu'il refrénait par auto-discipline

>> p. 638-645 réflexions sur les sciences naturelles (par Aristote)
- le fait que de petits cailloux et des lames de plomb
entretiennent la fraîcheur de l'eau
- lors de l'observation du corps humain,
les signes de vie brève étaient des dents écartée,
des oreilles petites, un teint plombé et des doigts effilés
- les oiseaux n'urinent pas
- tout animal est triste après le coït (sauf le coq)
car la tristesse suit toujours le plaisir
>> p. 644/645 étude sur le chant des oiseaux
et l'accouplement des hérissons

>> p. 652 réflexions sur la science de l'anatomie
- Parménide avait déjà pu démontrer que la terre était ronde
- étude des planètes et des signes du zodiaque
- premiers instruments de mesure:
a) les tables astronomiques
b) les cadrans solaires et les horloges à eau
- le char de la Petite Ourse = le chien qui poursuit le lièvre
- la cascade que répendait le beau Ganymède sous le nom du Verseau
- le Cancer était le crabe envoyé par Junon
- les Gémeaux étaient Castor et Pollux
- la légende de la Voie Lactée (>> voir tome 1)

5ème partie: considérations générales

>> p. 656 les choses de la nature sont captivantes selon Aristote
- on discuta du bois actif et du bois passif,
on peut allumer du feu en tournant un morceau de bois dur (laurier, olivier)
dans le trou d'un bloc de bois tendre (lierre, tilleul)
- Aristote ne niait pas complètement l'existence de la magie

>> p. 665 le testament d'Aristote et la tromperie de Nicanor
>> p. 673 Socrate voyait dans une vive passion
le prétexte de perpétuelles exigences,
la source de scènes de jalousie et de scandales
ainsi qu'une flamme somme toute passagère
tandis que l'amour durable était le privilège des plus dignes
qui savent maîtriser leurs sentiments et restent discrets
- discours de Lysias qui prétendait que l'empire
était à ceux qui sont maîtres de la mer

>> p. 674 le châtiment d'Autolyque:
l'épilation de l'anus à l'aide d'une pince
tout en le frottant avec de la cendre chaude
et en y introduisant un gros radis noir
puis le radis dans le derrière, il fera dix fois
le tour de la salle, assis à l'envers sur un âne

>> p. 680 cérémonies de la purgation
et discours sur la médecine (diète, remèdes et cures)
- l'utilisation de l'ellébore
(plante autrefois utilisée dans la médecine comme purgatif)
- l'érection nécessaire pour la santé
- interprétation des rêves (souvent liés à l'état physique)

>> p. 686 préparatifs de guerre contre Athènes,
Démosthène avait formé la ligue d'Athènes,
constituées de certaines villes grecques
(Mégare, Thèbes, les cités d'Eubée et de Chersonèse)
- incidents à Delphes entre Amphissiens et Cirrhéens

- révolte des Ardiens du roi Pleuratus en Illyrie,
la réputation guerrière des Illyriens était bien connue,
Philippe confie à Alexandre cette campagne militaire,
l'armée macédonienne était composée de 10'000 hommes (= une phalange),
Alexandre était secondé de Parmenion et d'Antipater
- arrivé en Illyrie, Alexandre cherche de suite la confrontation
car son habitude n'était pas d'attendre l'ennemi,
le génie militaire d'Alexandre se distingue déjà
en améliorant la tactique d'attaque de la phalange
(renforcement du flanc gauche)
- les macédoniens, mieux équipés, gagnent la bataille assez facilement

6ème partie: préparatifs de guerre contre Athènes
>> p. 696 les mots de Philippe:
- je peux boire puisque Antipater ne boit pas
- je peux dormir, Antipater veille

>> p. 700 visite d'Alexandre chez Alexandre Molosse à Apollonie
>> p. 701 dissertation sur la géographie
de la Grèce Antique et de ses voisins
- l'Italie, colonisée par les grecs dans sa région méridionale
et que l'on appelait la Grande Grèce
- Syracuse, en Sicile, une des plus grandes cités grecques
- le pays des amazones situé près du Caucase
- le détroit qui séparait la Méditerranée de l'Atlantique,
détroit surnommé les Colonnes d'Hercule ou Gibraltar,
ces colonnes représentaient les limites ouest du pays des Hellènes
- l'Ibérie ou Espagne
- la Maurousie ou Mauritanie
- Apollonie en Illyrie avec lerocher des Nymphes
d'où coulait le bitume que l'on allumait
et qui servait à divers usages,
ce produit était inconnu en Macédoine
- l'île Atlantide, située au-delà des Colonnes d'Hercule
et dont parle Platon d'après Solon
qui en avait écrit l'histoire,
l'Atlantide avait été détruite lors du déluge
(similitude avec la Bible?)

>> p. 703 visite de l'Illyrie
- Alexandre Molosse, oncle d'Alexandre
- Aidoneus qui avait surnommé sa femme Cérès
et son chien Cerbère à qui Aidoneus
donnait à dévorer les prétendants de sa femme
- l'oracle de Dodone, second en importance après celui de Delphes
et le plus ancien du monde grec
- la Terre, la plus vieille des déesses

>> p. 712 éloge d'Esculape, le médecin
>> p. 718 d'Illyrie, Alexandre se rend à Larisse
en Thessalie où l'attend Philippe
- le commerce de blé et l'élevage de chevaux
produisaient la richesse de la Thessalie
qui était aussi le pays des magiciennes et des sorcières

>> p. 720 les hostilités contre Athènes sont ouvertes,
préparation diplomatique par les ambassadeurs de Philippe:
Python de Byzance et Euthycrate d'Olympe
- une guerre contre Athènes entrainerait aussi une guerre contre Thèbes

>> p. 722-746 dissertation et réflexions avec le tyran Denys le Jeune
(en visite chez Philippe depuis Corinthe),
fils du tyran Denys l'Ancien de Syracuse
- Denys le Jeune expiant soi-disant les erreurs de son père
- philosophie sur la flatterie
- les flatteurs de Denys l'Ancien qui allaient
même jusqu'à avaler les vomissements de Denys!!
- personne ne tend plus de pièges aux tyrans
que ceux qui feignent de les aimer avec le plus de sincérité
(méfiance de Denys envers ses proches)
- Denys l'Ancien avait été amoureux de Platon,
ce qui ne l'empêcha pas de le vendre comme esclave
- lutte de Denys l'Ancien contre les Carthaginois
à qui Denys a empêché de conquérir la Sicile

- paroles de Dennys le Jeune:
" je n'ai plus sur ma tête cette épée que mon père
avait fait suspendre par un crin de cheval
au-dessus de celle de son courtisan Damoclès
lors d'un repas somptueux en vue de lui montrer
ce que c'était que la tyrannie dont Damoclès lui vantait le bonheur
- malgré ses défauts, Denys l'Ancien fut
philosophe et artiste (poète)
mais il fut aussi un voleur des trésors des dieux
- discours sur la tyrannie: elle est un beau lieu
mais qui n'offre pas d'issue pour en sortir!
-les successeurs d'un grand homme sont souvent
enchantés de le diminuer (selon Denys le Jeune)

>> p. 734 commentaires sur l'or
>> p. 750 début des hostilités contre Thèbes et Athènes,
Demosthène appelle à la coalition entre Thèbes et Athènes
pour empêcher Philippe d'être élu
chef des états confédérés grecs,
mais sa machination échoue et Philippe est ré-élu

>> p. 754 fort de sa position, Philippe demande
à Athènes d'exiler Démosthène

7ème partie: guerre contre Thèbes et Athènes

>> p. 760 visite d'Alexandre à Delphes,
centre religieux du monde grec
- description de Thèbes, ses temples et son oracle
- avertissement d'Alexandre aux Amphissiens

>> p. 764 nouvelle petite réflexion sur la pédérastie (selon Alexandre)
"c'est la civilisation et non la nature qui empêche
l'homme de céder à l'appel des sens"
- les Crétois et peut'être les Perses ont rendu les Grecs pédérastes
>> p. 801 la preuve de la supériorité du masculin sur le féminin
(le prix de la peau d'un loup et celle d'une louve)

>> p. 807 référence à la caresse de Lesbos
et à l'ambroisie (= sperme des dieux)
- la caresse de Lesbos (ou lesbienne),
Lesbos = île de la mer Egée, capitale = Mytilène,
lesbien = habitant de Lesbos
- Lesbonax de Mytilène = philosophe grec,
élève de Timocrate, auteur de lettres érotiques
- Lesbie, maîtresse de Catulle,
le dérèglement de ses moeurs furent mis en évidence par Cicéron

>> p. 810 dispute entre Philippe et Olympias à cause de Cléopâtre,
Philippe charge Alexandre de retourner à Pella
pour apaiser la fureur d'Olympias
- sur la route de Pella, Alexandre fait une visite
à la magicienne Aglaonice à Hypate (une femme astronome)
>> p. 816 Alexandre s'initie aux affaires administratives du royaume,
Parmenion avait changé de camps en donnant
sa fille cadette en mariage à Attale
(historiquement non confirmé et peu probable
car Parmenion aurait aidé Alexandre à se débarrasser d'Attale)

>> p. 817 la guerre contre Athènes est imminente
- les alliés d'Athènes: la Messénie, l'Achaïe,
l'Acarnanie, Mégare, l'Eubée, Thèbes et Corinthe
- les alliés de Philippe: l'Arcadie, l'Elide,
l'Etolie et l'Argolide restées fidèles
- Sparte reste neutre

>> p. 819 une écriture secrète est convenue
pour correspondre avec les alliés de Philippe à Athènes
- Demosthène grâce au langage de la liberté,
réussit à rallier définitivement les Thébains dans le camp athénien
- Stratoclès, Charès et Lysiclès commandent les forces athéniennes
toutefois les Thébains ne relèvent pas
de l'autorité des 3 généraux athéniens,
mais de Théagène, général thébain,
les Athéniens arrivent à Thèbes

- la guerre est déclarée, Philippe s'empare d'Amphissia
et pousse jusqu'en Etolie
- 30'000 fantassins et 2000 cavaliers s'opposent de chaque côté
mais le commandement de l'armée grecque
n'était pas uniforme comme celui de l'armée macédonienne

>> p. 837 1.8.338 B.C. la bataille de Chéronée commence
Philippe combat contre les Athéniens
alors qu'Alexandre fait façe aux Thébains,
Philippe feint une retraite ce qui permet à la cavalerie d'Alexandre
d'enfoncer les rangs thébainset de porter secours à Philippe,
malmené par les forces athéniennes, la victoire est complète
- le bataillon sacré de Thèbes est anéanti,
commentaires sur le bataillon sacré institué par Gorgidas
- Démosthène, qui avait pris part au combat, réussit à s'échapper
- 4ème bataille d'Alexandre mais la plus dangereuse
car ses adversaires étaient cette fois de qualité égale aux macédoniens

>> p. 844 Diogène le Cynique devant Philippe
- malgré sa fuite, Démosthène réussissait à se justifier
et à rester pour Athènes le symbole de la patrie
mais Lysiclès, payant pour ses collègues, est condamné à mort

>> p. 853 Philippe charge Alexandre comme ambassadeur
de négocier la paix avec Athènes
qui est traité souverainement alors que Thèbes est assujetti
- Alexandre devant Charondas, magistrat suprême d'Athènes
soumet les conditions de paix dont notamment
l'alliance avec Athènes et les Grecs pour l'expédition contre les Perses

8ème partie, réconciliation avec Athènes
- débats avec les philosophes de l'Académie d'Athènes
dont Xénocrate était le chef
- l'art de règner par l'esprit
- d'après Aristote, le monde était une mauvaise tragédie
- sur le chemin du retour,
Alexandre est acclamé par les Athéniens,
visite de l'Attique
- description des batailles de Platée
(victoire de l'athénien Aristide et du spartiate Pausanias
sur les Perses)
et de Leuctres (victoire du thébain Epaminondas
sur les Spartiates, ce fut aussi la plus grande défaite de Sparte)
- Maciste, le plus grand personnage de l'armée perse
- en faisant un sacrifice à Leuctres,
Alexandre semblait humilier Sparte,
le seul état de la Grèce qui n'avait pas reconnu
l'autorité de la Macédoine
- visite à Thèbes où était né Hercule
et qui était devenu capitale de la pédérastie
introduite à Thèbes pour adoucir les moeurs
de ses habitants qui étaient plutôt rudes

>> p. 886 à 890, débats philosophiques avec Diogène
de séjour à Thèbes
- je te présente mon disciple, le chien Cratès,
un autre citoyen de Thèbes
- j'ai jeté ma sébile lorsque j'ai vu
un petit garçon boire dans le creux de sa main
- besace ne sera jamais ta capitale,
à chacun sa besace répondit Alexandre
- qu'est-ce qu'un roi, dit Diogène,
un homme ayant besoin de plus de choses
et de plus de gens que n'importe qui

>> p. 891 référence à l'énigme du sphinx adressé à Oedipe:
il est sur terre, un être à 2 pieds le midi, à 4 pieds le matin et à 3 pieds le soir,
c'est l'homme, l'enfant et le vieillard répondit Oedipe

>> p. 896 Philippe, pour modérer son orgueil, avait chargé un esclave de lui réciter
chaque matin à son réveil: Philippe, tu n'es qu'un homme!
- lettre d'éloge d'Isocrate à Philippe
- réponse de Cléomène à Philippe qui lui fait part
de sa victoire sur les Athéniens à Chéronée:
"si tu mesures ton ombre, tu ne la trouveras pas
plus grande qu'avant ta victoire"

>> p. 900 Philippe et Alexandre se rendent à Delphes
pour célébrer les fêtes de Delphes et les jeux pythiques
- dispute de Philippe et d'Alexandre au sujet de Cléopâtre et d'Olympias
"à moins que tu ne me quittes, Olympias ne voudra jamais me quitter"
réplique Philippe à Alexandre qui lui reprochait
de vouloir le priver de sa mère,
Alexandre fut démonté par cet argument

>> p. 903 la paix est définitivement établie avec Athènes
et même Démosthène se rallie à Philippe
et Démosthène malgré ses "mauvais" conseils
et sa fuite honteuse à Chéronée est toujours considéré
comme citoyen d'honneur par les Athéniens

>> p. 912/913 l'éloge funèbre des morts de la bataille de Chéronée
est prononcée par Démosthène et celui-ci
se permet même un discours sur les vainqueurs
>> p. 913 Alexandre devient majeur à 18 ans
- mort d'Isocrate

>> p. 914 Philippe éprouve Sparte en faisant
une démonstration de force dans le Péloponnèse
et envoie Antipater en Messénie avec 5000 hommes
alors que Philippe et Alexandre prennent
le chemin de Gythium par bateau
- refus de Sparte de laisser passer l'armée d'Antipater
sur leur territoire mais autorisation est donnée
à Philippe pour visiter Gythium
(port spartiate important au sud du Péloponnèse)
- Denys le Jeune conseille à Alexandre de conquérir Carthage
- description de Cléopâtre dont Alexandre appréciait le charme
malgré qu'elle soit l'épouse de son père

>> p. 921 allusion à la guerre de Troie:
il semble que les dieux Neptune, Apollon,
Mars, Junon et Pluton
étaient du côté grec alors que Jupiter et Minerve soutenaient les Troyens

9ème partie: description de Sparte et de ses moeurs
- Alexandre comprenait la vieille haine des Athéniens
pour les Lacédémoniens, haine engendrée par la différence
de caractères etla communauté d'idéal
- la simplicité de Sparte mais leur discipline
capable de constituer une épargne extraordinaire
en décrétant un jeûne universel de 24 heures
- le peuple extraordinaire des Spartiates:
a) même quand il était père, il ne rencontrait sa femme
que la nuit afin de prévenir le dégoût chez les jeunes mariés
et les rendre plus chers l'un à l'autre
b) tout célibataire pouvait emprunter la femme
d'un de ses amis en vue de lui faire un enfant
qui s'ajoutait à ceux du mari
c) tout mari sans enfant était tenu de laisser
un autre homme s'unir à sa femme pour qu'elle puisse procréer
d) le goût de la beauté virile et de la vigueur
commandait aux Spartiates de jeter
d'un rocher du Taygète les nouveaux-nés mal formés
e) un banquet réunissait les pauvres et les riches une fois par mois,
Platon y voyait la preuve qu'il n'est pas impossible
d'établir une égalité absolue, même dans une monarchie

- le Spartiate ne vivait que pour la guerre, la gymnastique et l'amour
- le courage des jeunes Spartiates,
description de leur éducation (le bouvier, le repas de l'amitié)
la musique jouait un grand rôle dans l'éducation spartiate
l'armée allait en guerre au son des flûtes
- les cérémonies du mariage
- il était défendu aux spartiates de travailler,
ce qui était la tâche des Ilotes, leurs esclaves
mais en prenant part à la guerre, l'Ilote pouvait acquérir
le droit de citoyenneté, c'est ce qui expliquait
parfois leur héroïsme dans les combats
- les Ilotes descendaient des anciens habitants
de la ville d'Hélos que les Doriens venus de Doride avaient subjugués
- à la bataille, chaque Spartiate avait sept Ilotes
autour de lui mais quand les Ilotes étaient trop nombreux
à avoir témoigné du courage, on les exterminait
secrètement après les avoir affranchis!
cette opération qui s'appelait d'ailleurs "la secrète"
était une de slois fondamentales de l'Etat sparte
- les lois de Lycurgue, roi de Sparte
- la cérémonie de flagellation des jeunes Spartiates

10ème partie: intrigues à la cour de Pella

>> p. 945 retour à Pella, préparation à la conférence
de Corinthe, prévue au printemps prochain
où Philippe devrait faire figure d'unificateur et de pacificateur
- entretemps en Perse, le roi Artaxerxès Ochus
avait été empoisonné par son favori, l'eunuque égyptien Bagoas,
celui-ci avait intronisé Arsès, le fils cadet du roi
après avoir assassiné son frère aîné
et depuis Bagoas dirigeait l'empire en tant que régent

>> p. 952 Cléopâtre devient enceinte et Philippe
avance son mariage au 17 avril
- Olympias prévoit (et prépare) la mort de Philippe,
annoncée par les oracles mais Alexandre n'aurait pas été
complice d'un meurtre physique, il semblait
toutefois l'être d'un meurtre oral
- description du mariage de Philippe et Cléopâtre
auquel Alexandre devait participer,
Alexandre est injurié par Attale qui le traite
indirectement de bâtard
- dispute entre Philippe et Alexandre,
Philippe, ivre, insultant son fils lors du banquet tombe sur le sol,
réplique d'Alexandre:
"les Macédoniens auraient certainement un bon chef
pour les mener à la conquête de l'Asie en la personne
de cet homme incapable de se tenir debout"
(référence à la claudication de Philippe)
- Alexandre, offensé, laissait la place et annonca
à sa mère qu'il la conduirait en Epire,
exil d'Alexandre chez Alexandre Molosse,
mais sa soeur Cléopâtre reste à Pella

>> p. 966 visite d'Alexandre à l'île de Corfou
- Olympias consulte l'oracle Eaque à Ephyre,
description de la consultation à l'oracle
qui prédit à Olympias que son fils serait roi avant un an,
c'est à dire pour ses 20 ans
>> p. 970 Philippe écrit à son fils d'oublier leurs divergences
et lui annonce aussi la naissance de sa fille Europe,
Alexandre se félicitait qu'il ne fut pas né un garçon à Philippe
- Alexandre visite Glaucias, roi des Taulantins
qui l'informe que la pédérastie chez son peuple
a été reçue des Gaulois, peuple vivant au-delà de l'Italie
et chez lequel la pédérastie est poussée
à un point dont il n'y a pas d'exemple
(critique de Peyrefitte sur la France?)
- commentaires sur les Gaulois et les Germains
- information sur l'Italie, notamment sur l'Etrurie,
pays des Etrusques ou Tyrrhéniens,
fondé par le libyen Tyrrhénus qui y bâtit 12 villes
>> p. 974 Alexandre s'embarque pour Corinthe

>> p. 976 retrouvailles à Corinthe avec Philippe,
le succès politique de Philippe est presque complet,
tous les états grecs sauf Sparte votèrent une alliance
défensive et offensive à perpétuité avec Philippe
et ses descendants, donc Alexandre
Philippe est proclamé bienfaiteur de la Grèce
et chef des troupes
qui se monteraient à 200'000 fantassins et 15'000 cavaliers
- les cités grecques d'Asie Mineure étaient prêtes
à se soulever contre les Perses

>> p. 981 la légende de Sisyphe, roi de Corinthe
(les travaux de Sisyphe)
>> p. 983 visite d'Alexandre à Delphes
où l'oracle prédit aussi la chute de Philippe,
entretemps, celui-ci doit réprimer une révolte des Agriens
dans le nord de l'Illyrie,
il part avec Attale mais sans Alexandre

>> p. 986 Philippe se fâche avec son mignon Pausanias,
offensé par Attale
- Philippe annonce à Alexandre un deuxième mariage,
celui d'Arrhidée avec la fille de Pexodore, roi de Carie
où se situent les cités de Milet, Cnide et Halicarnasse,
intrigues d'Attale pour attiser la colère d'Alexandre
- Alexandre réussit à faire choisir Thessalus
comme émissaire en lui ordonnant d'offrir le mariage avec la fille du roi
pour Alexandre et non pour Arrhidée
- Pausanias est à nouveau outragé par les esclaves d'Attale,
n'étant pas satisfait de la réaction de Philippe,
il se plaint auprès d'Olympias,
déjà se dessinait au loin l'exécuteur de Philippe

>> p. 993 comment devenir célèbre?
réponse d'Hermocrate à Pausanias:
en faisant de grandes choses ou en tuant celui qui en a fait
car la postérité ne peut séparer leurs deux noms
>> p. 994 fureur de Philippe quand il apprend
l'entreprise d'Alexandre auprès de Pexodore,
pour punir Alexandre, Philippe dissout l'escadron des amis
- humiliation d'Alexandre et exil à Mieza

11ème partie: l'avènement d'Alexandre
- les compagnons d'Alexandre (l'escadron des amis):
- Ptolémée le bâtard, le militaire
- Harpale, le financier
- Néarque, le navigateur
- Erigius, chef du bataillon des enfants royaux
- Marsyas, l'historien
- Thessalus, le musicien
ainsi que Lycus le Corinthien, Aristocrate l'Arcadien,
Anaxarque, Aristandre, Philippe d'Acarnanie
et bien sûr Hephaiston, son double fidèle

>> p. 997 entretemps, l'eunurque Bagoas avait empoisonné
le petit roi Arsès et placé sur le trône Darius Codoman,
arrière-neveu d'Artaxerxès Mnénon, prédécesseur de Artaxerxès Ochus

>> p. 1000 en 336, Philippe II est assassiné par Pausanias
- annonce à Alexandre de l'assassinat de son père
à Mieza par "salut ô roi"
malgré les prédictions faites par sa mère,
Alexandre n'avait jamais imaginé de remplacer
à 20 ans un père de 47 ans
- pensant à d'autres prétendants éventuels au trône de Macédoine,
Alexandre se rappelait les paroles de Philippe:
travaille à devenir un grand homme pour devoir
la couronne à toi-même plutôt qu'à moi
- Philippe avait été le vrai fondateur de la Macédoine,
les 22 rois qui l'avaient précédé avaient moins opéré
en 5 siècles que lui en 24 ans de règne!
- éloges à Philippe, Alexandre devient roi
sous le nom d'Alexandre III

>> p. 1007 description des funérailles de Philippe
- Alexandre fait arrêter les candidats éventuels à la succession:
- Amyntas, gouverneur de Beroea, neveu de Philippe
- Ptolémée, fils de Ptolémée Alorite
de plus, Alexandre donne l'ordre à Hécatée, chef des gardes
d'assassiner discrètement Attale en Asie
avec l'aide du général Parmenion

toutefois Alexandre doit faire façe à de nombreuses révoltes:
- contre Glaucias, roi des Taulantins (Illyrie)
- contre Clitus, roi des Dessarètes (Thrace)
- contre la rebellion en Thessalie
- contre Démosthène à Athènes qui demandait
que l'on renverse la statue de Philippe

lors de sa visite à sa mère Olympias qui lui offre
la courtisane Thaïs mais qui lui montre aussi
les cadavres de Cléopâtre et de sa fille Europe
qu'elle venait de mettre à mort

>> un deuxième tome plus intéressant que le tome 1
mais contenant toujours des passages assez ardus
tels que la visite des temples de Delphes e de Thèbes)
toutefois des passages fort intéressants
(sur Denys le Jeune et les moeurs de Sparte)

ce deuxième tome est en général plus concret,
plus étoffé et plus historique que le premier,
c'est vraiment le début de la gloire d'Alexandre,
bien entendu la pédérastie y garde une place d'honneur
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