Beuret (l'abbé Paul)

série: Suisse (Jura)
éditeur: Le Pays
auteur: Gigon Emile
classement: biblio306
année: 1979
format: broché
état: TBE
valeur: 20 €
critère: **
remarques: biographie de l'abbé Paul Beuret,
le célèbre curé des BReuleux, 1851-1938
dont le portrait fait croire
au visage d'un bandit calabrais!

avec Gilberte de Courgenay, le curé Beuret
fait partie des grandes figures du patrimoire jurassien

>> p. 23 les frères Baume des Envers, mécaniciens
qui fondèrent une fabrique de pivots pour l'horlogerie
>> p. 64 description de l'hôtel du Sapin,
le bâtiment de l'école primaire des Breuleux
dont les plans furent établis par le curé Beuret
>> p. 67 description du village des Breuleux
dont la fondation remonte à 1661
et qui faisait alors partie de la paroisse de Montfaucon,
la seule des Franche-Montagnes au XVème siècle
>> p. 67 la place du curé à l'hôtel du Sapin,
exploité par la famille Jeandupeux, Jules père et Robert fils

>> p. 118 le problème de l'eau dans les Franche-Montagnes,
région favorisée en 1384 par le prince-évêque de Bâle
pour promouvoir par une lettre de franchise
le peuplement du plateau montagnard

>> p. 188 "sache que celui qui mange du curé en crève"
avertissement donné à Achille Rossé, instituteur au Noirmont
>> p. 193 description du cyclone du 12.6.1926
qui anéantit entre autre la belle forêt
devant Les Breuleux-Les Fonges

>> p. 214 la vieille coutume des "B'niessons",
réjouissances tant religieuses que profanes
pour célébrer l'anniversaire de l'église
dédiée à Saint-Joseph, patron de la paroisse
>> p. 215 les banquets dans les cures

>> p. 220 l'origine de la nomination du village
des Pommerats, connu pour ses belles pommes
>> p. 222 un curé de haut de taille qui s'en allait
clopin-clopant
(il boitait suite à une mauvaise fracture)
et marchait avec une canne qu'il appelait son épine,
il ponctuait souvent ses affirmations
par son mot d'ordre "Fertig Fritz" (fix-fertig?)
car le curé Beuret maîtrisait très bien l'allemand et le suisse-allemand
>> p. 233 l'abbé Monin fut le successeur du curé Beuret
mais en 1937 Monin fut nommé curé de Saignelégier
et c'est l'abbé Berberat qui le remplaça
>> p. 233 description du bâtiment la Caserne,
propriété par don du curé Beuret
>> p. 235 à sa mort, le curé Beuret reçu la bénédiction de Pie XI
>> p. 244 la tombe du curé Beuret situé
à l'église des Breuleux à gauche de l'entrée latérale,
le village porte une rue au nom du curé Beuret
(la rue qui descend de la caserne)

>> un curé quelque peu original et qui ne mâchait pas ses mots
un livre intéressant avec de nombreuses anecdotes,
peut'être pas toujours ad hoc

information
les Franches-Montagnes se situent entre le
canyon resserré du Doubs et le Vallon de Saint-Imier,
là où les chaînons successifs du Jura
perdent progressivement de l'altitude en allant vers l'ouest,
elles forment, à l'altitude de 1000 à 1100 mètres,
un plateau de 200 kilomètres carrés

l'érosion, très avancée, a nivelé montagnes et vallées
jusqu'à les rendre difficilement repérables,
les rides allongées émergeant ici ou là
ne sont pas des plis, mais seulement
les restes plus résistants de couches calcaires non encore aplanies

malgré des précipitations atteignant 100 à 110 centimètres,
la contrée est pauvre en cours d'eau,
les emposieux et les dolines, souvent disposés en alignement,
les entonnoirs où s'engouffrent les eaux sont fréquents,
pourtant, de nombreuses cuvettes tapissées d'argile imperméable
dissimulent de petits lacs ou étangs dont les eaux s'écoulent
et disparaissent dans les profondeurs
en des endroits généralement connus,
iI en est ainsi pour l'Étang de la Gruère,
ses eaux, mêlées aux eaux d'infiltration de la région,
réapparaissent 16 heures plus tard et 4 kilomètres plus loin,
à Tramelan, sous forme de résurgence,
le climat du haut plateau est rude,
les hivers sont longs et la période de végétation estivale
ne dure que quatre à cinq mois,
les conditions expliquent pourquoi
l'occupation principale des habitants est l'élevage du bétail

le blason du district des Franches-Montagnes
est aussi celui de la commune de Saignelégier,
il est d'or, avec un miroir d'argent bordé de sable,
placé sur 6 montagnes de gueules posées 3 sur 3,
il s'agit des armoiries parlantes
des nobles de Spiegelberg (miroir, montagne)
dont les restes du château sont encore visibles
sur l'arête du Rocher des Sommêtres,
situé sur la frontière communale
entre les communes de Muriaux et du Noirmont

le nom de Franches Montagnes des Bois,
Freiberg en allemand, date d'une charte du 17 novembre 1384
par laquelle le Prince Évêque de Bâle Imer von Ramstein
accorda une franchise totale d'impôts
à ses vassaux de Spiegelberg, seigneurs de Muriaux,
pour leur fief alors relativement pauvre et désertique,
le nom de Franche-Comté est contemporain
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