Overlord, été le plus long 1944 (l')

série: 2nd WW Europe
éditeur: Paris Match
auteur: Collectif
classement: biblio413
année: 1994
format: broché
état: TBE
valeur: 6 €
critère: ***
remarques: numéro spécial historique
ils débarquent,1944 l'été le plus long

- la préparation d'Overlord en Angleterre du sud:
1 million de G.I., 50'000 véhicules dont 1000 blindés
c'était la machine à saucisses!
- la photographie sera une des grandes armes du débarquement
(naturellement pour Paris Match!)

- opération fortitude: le grand bluff, une armée en caoutchouc
- la Chatte = agent double travaillant pour les allemands
qui aurait même dénoncé son ami le résistant Brutus

- le mur de l'Atlantique: 5000 km de fortifications
des Flandres à l'Espagne avec 15'000 blockhaus
>> p. 51 la lettre de Rommel au Führer le 3.7.1944

- des commandos de reconnaissance avaient déjà été lâchés
de nuit sur les plages de débarquement pour sonder le terrain
- 30'000 spécialistes préparaient la logistique
dont deux ports artificiels (Gooseberries et Mulberries)
ainsi que le pipeline Pluto et des millions de tonnes de matériel
- le débarquement comptait 150'000 hommes, 6000 navires,
20'000 péniches de débarquement,
11'600 avions furent engagés le jour du débarquement,
heureusement la Luftwaffe avait disparu du ciel
tout comme la Kriegsmarine
- un adversaire toutefois dangereux et imprévisible: la météo

- les allemands sont surpris et pourtant l'amiral Canaris
connaissait le poème de Verlaine diffusé en deux fois
qui signalait le débarquement, mais on ne prit pas Canaris au sérieux

- le 6.6. à 6.30 heures le débarquement commence
après un bombardement par 2000 avions et par la flotte alliée,
18'000 parachutistes et 3500 planeurs avaient été largués
à l'est et à l'ouest du débarquement
pour désorganiser les communications allemandes

pour l'anecdote: un allemand raconte que durant
les quatre premières semaines de l'invasion ,
il n'a vu que trois avions allemands dans le ciel de Normandie

>> un reportage choc de Paris Match,
bien rédigé surtout pour les photos

Information
Mathilde Carré, née Mathilde Lucie Bélard (1908-2007) dite la Chatte,
fut une espionne pendant la seconde guerre mondiale,
elle a travaillé pour plusieurs services de renseignements
et a été condamnée après la libération de la France,
elle avait joué un triple jeu et fut responsable
de nombreuses arrestations par trahison

en janvier 1942, la résistance commence à se méfier d'elle,
Mathilde qui est devenu la maîtresse du résistant Lucas
reconnaît sa trahison et accepte de trahir maintenant l'Abwehr
et de travailler pour le Special Operations Executive,
avec Lucas, elle se rend à Londres en faisant croire aux Allemands
que Mathilde allait infiltrer les services britanniques,
mais, lorsque Lucas est de nouveau arrêté en mission, le 25 avril,
les Anglais pensent Mathilde grillée auprès de l'Abwehr,
par conséquent, le 1er juillet, elle est arrêtée
sur demande du gouvernement français et pour la durée de la guerre
et maintenue en détention, compte tenu du rôle trouble qu'elle a joué,
elle passera trois ans en prison en Angleterre

le 12 juillet 1943, l'Abwehr, qui n'a plus de nouvelles
de son agent, détruit son dossier

le 1er juin 1945, elle est transférée par avion au Bourget
et de là, rue des Saussaies, où elle est interrogée pendant 22 jours,
du 22 au 26, elle est incarcérée au dépôt,
puis au fort de Charenton,
le 29 octobre, après son jugement, elle est transférée à Fresnes

en 1947, le juge d'instruction Donsimoni
est chargé de reprendre l'affaire, une nouvelle charge:
elle aurait révélé les activités de l'attaché militaire américain à Vichy,
le 3 janvier 1949, s'ouvre son procès,
sa défense repose sur son affirmation de son apport à Londres
de l'organigramme de l'Abwehr sur la Résistance,
après une attitude incroyable devant la Cour
et à la suite de témoignages de rescapés des camps de la mort,
le 7 janvier, elle est condamnée à mort,
Renée Borni, jugée en même temps qu'elle,
bénéficie de circonstances atténuantes

le 2 août 1952, sa peine est commuée en vingt ans de travaux forcés,
grâce à un brillant recours de son avocat qui plaide ses actions
menées avant sa capture et sa trahison,
elle bénéficie d'une grâce du président Vincent Auriol,
le 7 septembre 1954, après douze années de détention,
elle est libérée pour raisons de santé

elle a écrit deux versions de ses mémoires
couvertures:
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